Santé

Ne prenez pas ces médicaments !

Actifed Rhume, Dolirhumepro… ces fameux médicaments contre le rhume étaient autrefois vendus sans ordonnance, mais doivent désormais être prescrits par un médecin.
Hinatea Chatal

Hinatea Chatal 6 minutes

« La possibilité de les obtenir médicaments sans avis médical dirige un un risque trop grand pour les patients« , révèle l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) ce mardi 10 décembre. En conséquence, l’agence a décidé deinterdire la vente libre de certains médicaments contre le rhume célèbres et la grippe, dès le mercredi 11 décembre, au lendemain de la décision très attendue.

En fait, ces médicaments étaient disponible en pharmacie et sans ordonnance. Mais « en ce qui concerne une partie du de très nombreuses contre-indicationsprécautions d’emploi et effets secondaires connus pseudoéphédrine et d’autre part caractère bénin du rhume« , l’ASNM demande aux patients de présenter une prescription médicale pour acheter lesdits produits.

« Nous demandons aux médecins prescripteurs de évaluer soigneusement la balance bénéfice/risque pour chaque patient avant de prescrire un de ces médicaments« . Cette interdiction de la vente de gré à gré inquiète 8 traitements contre le froid célèbres dont Actifed Rhume, Dolirhumepro Paracétamol Pseudoéphédrine, Doxylamine, Nurofen, Humex Rhume…

Pour quoi ? Parce que ces derniers sont jugé « dangereux » depuis plusieurs années. Vendus sous forme de comprimés ou de spray nasal, ces soins servent à décongestionner en cas de nez bouché ou qui coulephénomènes très fréquents à l’approche de l’hiver. Or, l’ANSM a depuis un moment ces médicaments anti-rhume dans son viseur…

Parce qu’ils peuvent provoquer des effets secondaires très graves : accident vasculaire cérébral, crise cardiaque, qui peuvent mène à la mort ! L’année dernière, l’ANSM avait déjà recommandé de ne plus utiliser ces produits anti-froid. Message reçu par la population française depuis la vente de ces médicaments avait chuté. Mais depuis la rentrée scolaire en septembre, les patients vont dans les pharmacies pour les acheter.

« Les mesures de réduction des risques que nous avons mises en place, telles que l’interdiction de la publicité auprès du grand publicune information régulière sur les dangers liés aux vasoconstricteurs oraux, ainsi qu’une mise à disposition de documents pratiques pour les patients et les pharmaciens, n’ont pas suffisamment réduit la population exposée au risque de apparition d’effets secondaires rares mais graves« , regrette l’ANSM.

L’interdiction de vendre sans ordonnance pour ces médicaments a été difficile à mettre en placed’où les différentes méthodes préalables de l’ANSM pour tenter de décourager les achats. Car pour interdire la vente libre d’un médicament, il faut respecter la réglementation européenne et avoir autorisation de l’EMA (l’Agence européenne des médicaments).

Mais, avait-elle jugé, en 2023, que les risques n’étaient pas suffisants d’interdire la vente de ces médicaments sans ordonnance. Elle se contentait deimposer de nouvelles contre-indications. En fait, les effets secondaires sont très grave mais surtout très rare. Seuls quelques-uns sont signalés en France, et il ne l’a jamais été jusqu’à la mort du patient.

Mais pour les autorités françaises, accompagné par des ORL, des médecins généralistes et des pharmaciensdécidé de finalement se positionner pour la vente sur prescription médicale car même si le risque est minime, la maladie traitée, le rhume, ne mérite pas de prendre un si gros risque.

Bien sûr, un rhume est très désagréable à vivre au quotidienvous empêche de dormir correctement. Mais en s’armant de patience, il disparaît en 7 à 10 jours, avec ou sans médicaments. Pour soulager les symptômes, il y a toujours des solutions plus naturelles et sans risque : se laver le nez avec sprays nasaux salins et d’eau salée.

Références des articles :

Jugés dangereux, plusieurs médicaments contre le rhume interdits de vente libre en pharmacie, LeFigaroSanté (9 décembre 2024), LeFigaro avec AFP

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
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