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« Ne pas s’emballer », « forcer le destin », Koundé « coupé pour 2 ans »… Les mots de Deschamps

« Ne pas s’emballer », « forcer le destin », Koundé « coupé pour 2 ans »… Les mots de Deschamps

Le sélectionneur des Bleus, heureux de la qualification pour les quarts de finale de l’Euro après la victoire contre la Belgique (1-0), a répondu aux questions des médias.

Envoyé spécial à Düsseldorf

La Belgique recroquevillée, comme les Pays-Bas… La France fait peur à ses adversaires
« Il faut leur demander. On a joué contre des équipes qui ont habituellement plus la possession. On a progressé là-dessus. L’adversaire reste plus prudent, même si la Belgique était offensive sur le papier, mais avec des positions plus en retrait. De notre côté, on s’est créé plus d’occasions que la Belgique. On a été intelligents et on avait l’ambition de ne pas leur laisser les espaces qu’ils voulaient verticalement. On a cette capacité à contrôler un peu plus nos matchs et à avoir le ballon. C’est quelque chose que j’apprécie, avoir le ballon et forcer les adversaires à défendre. Ce que la Belgique a fait. On ne s’est pas fait prendre au piège. Le seul regret, c’est le nombre de tirs (19 tirs, 2 cadrés) qu’on a pu avoir… C’est une énorme fierté d’être en quart de finale. Même s’ils nous attendent là-bas, il ne faut pas banaliser ça. Tu coupes Koundé depuis deux ans. « Kolo » tout va bien. Ce qui veut dire qu’il faut avoir un peu de retenue. »

Un 8et d’une finale tendue et serrée
« C’est un match de haut niveau, très serré, c’est cruel pour la Belgique, même si on a fait plus que notre adversaire. On a gagné, on a été démonstratifs, il faut apprécier chaque instant, c’est ce que je dis à mon staff et à mes joueurs. On ne va pas non plus se laisser emporter, mais ça change la donne. »

Son choix de placer Griezmann sur l’aile droite
« Je n’avais aucun doute sur le fait de le titulariser, mais c’était une question d’équilibre, même si tu avais débuté en losange, carré, triangle… Je connais Antoine, les postes qu’il occupe avec son club aussi. Il sait s’adapter. Il a été très intéressant avec le ballon, même s’il pourrait être encore plus efficace. Quand il y a de gros matches, je sais que je peux compter sur lui. »

Le masque de Mbappé
« Kylian s’habitue au masque, ce qui est important c’est la consolidation, qui est de mieux en mieux de jour en jour. Il y a l’aspect lié à la transpiration avec les efforts qui peut le gêner un peu. Je n’ai pas mis le masque, mais la vision, d’après ce qu’il me dit, il a l’impression de voir les images en 3D. De face, c’est bien, de côté, c’est moins net. Il va falloir qu’il s’habitue car il doit le porter quelques semaines ou quelques mois. »

Koundé élu homme du match
« Il est en pleine confiance, se sent bien athlétiquement, dans sa tête, il a cette capacité à apporter. Tant mieux, car on a toujours tendance à exagérer sur le côté gauche, notre côté fort. C’est plus difficile si on arrive à avoir du danger de chaque côté. »

Kolo Muani, un coaching gagnant
« Avant d’avoir, en finale en 2022, cette opportunité qui aurait pu changer beaucoup de choses, il avait fait de grandes choses. J’ai confiance en lui et si je le fais entrer, je sais qu’il a les caractéristiques pour faire mal à la charnière de la défense qui n’est pas rapide. Randal, dans son caractère qui peut paraître désinvolte par moments, tout ce qui est extérieur n’a aucune prise sur lui. Tant mieux pour lui et pour le groupe. »

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La défense solide des Bleus
« Nous sommes en quarts de finale, nous l’apprécions. Nous avons une solidité défensive intéressante et essentielle à ce niveau. Cela n’a pas été facile pour tout le monde. Dans l’utilisation du ballon, en partant de l’arrière, nous avons une bonne maîtrise. Chaque ligne fait ce qu’il faut pour ne pas encaisser de but. Même si nous n’en avons marqué qu’un ce soir, c’est suffisant. Mes défenseurs montent en puissance. Koundé a été plus offensif qu’Hernandez. Ce sont des joueurs de haut niveau. C’est leur mérite. On parle de joueurs qui jouent à Barcelone, Milan, Arsenal, Bayern… Qu’ils n’aient pas d’expérience, oui. Mais si j’envisage de mettre l’un plutôt que l’autre, je sais qu’ils répondront présent. »

Difficulté à marquer
« Un but contre son camp, s’il est dévié, ça me va, mais il faut tirer. Autant que celui qu’on a marqué contre l’Autriche, oui… Je regarde tous les matches, les meilleures équipes sont là. Sur le papier, il y a beaucoup d’intensité. Même si ce soir, ce but est suffisant pour qu’on se qualifie, on a toujours eu la capacité de marquer plus. Depuis le début de l’Euro, c’est un peu plus difficile. On a beaucoup d’occasions, ce soir 6 ou 7. Il faut forcer le destin. Il ne faut pas que ça devienne un blocage psychologique. On va travailler là-dessus. »

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