« N’y a-t-il pas de propositions visant à exclure de la Chambre les pairs qui viennent très rarement plutôt que ceux qui ont montré un engagement actif pendant de nombreuses années ? », a-t-il demandé lors d’une session de la Chambre des Lords jeudi.
Cette mesure vise à compléter l’action menée par le dernier gouvernement travailliste en 1999. L’administration de Tony Blair avait révoqué le droit de 700 ans des pairs héréditaires à siéger à la Chambre des Lords, mais il avait conclu un accord permettant à 92 aristocrates de conserver leur siège à la chambre haute.
Les 800 pairs héréditaires restants à travers la Grande-Bretagne qui n’ont pas eu de siège se bousculent désormais pour obtenir des places limitées lorsque l’un d’entre eux décède ou prend sa retraite.
Les membres héréditaires actuels de la Chambre des représentants britannique sont tous des hommes. On compte 42 pairs héréditaires conservateurs et 28 pairs indépendants, mais seulement deux pairs héréditaires travaillistes.
Les opposants à la législation ont déclaré que l’administration de Blair était plus apte à parvenir à un compromis.
Mais, s’exprimant au nom du gouvernement, la cheffe de la Chambre des Lords, Angela Smith, a déclaré : « Il n’y a pas eu d’accord lors de l’adoption du projet de loi (de 1999)… d’autres discussions ont eu lieu et des dispositions temporaires ont été prises sur une base transitoire. »
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