Sciences et technologies

ne manquez pas la pluie d’étoiles filantes ce week-end !

Vous avez peut-être (sûrement) déjà vécu cette scène. Sans doute même lors d’une longue soirée d’été sur une terrasse. Ce moment où, constatant que la nuit a déjà tout obscurci, vous vous surprenez à lever les yeux vers le ciel. Et là, si les conditions sont réunies, vous vous rappelez à quel point la voûte céleste peut être sublime et captivante. Alors, avec la curiosité d’un regard d’enfant, vous cherchez en même temps que vous vous interrogez : « La Grande Ourse ? Oh, celle-là elle est facile, elle est là ! », « Sommes-nous vraiment seuls dans l’univers ? », « Et ça, c’était une étoile filante ? Quelle chance ! » Pas forcément… Observer des étoiles filantes n’est pas qu’un coup de chance ! D’ailleurs, il y a de fortes chances que vous puissiez en admirer ce week-end !

« Toujours un moment magique »

Du 9 au 11 août aura lieu la Nuit des étoiles 2024, impulsée par l’Association française d’astronomie (Afa). Une 34e édition organisée, comme chaque année, à l’occasion d’un incroyable spectacle cosmique : le pic de la traversée de la pluie d’étoiles filantes des Perséides. « Un moment toujours magique que de regarder le ciel avec au moins une cinquantaine d’étoiles filantes par heure », assure Clément Plantureux, co-organisateur de la Nuit des étoiles filantes au sein de l’Afa.

« Chaque année, de fin juillet à début août, la Terre se retrouve à ce même endroit du système solaire. Elle traverse un nuage de poussière cométaire, laissé par une comète. Cette poussière brûle dans l’atmosphère, laissant ces traînées. Il y en a plusieurs, mais les Perséides sont les plus intéressantes et les plus cool. Elles font partie des plus grosses pluies de météores et elles tombent en été. » Un détail qui a son importance… Comme bien d’autres, en fait ! L’observation des étoiles nécessite des conditions différentes pour être optimale.

Comment augmenter vos chances de voir des étoiles filantes ?

D’abord, évidemment, l’absence de nuages. Mais ce n’est pas le seul. « Il y a un grand ennemi de l’observation des étoiles et du ciel, c’est la lumière », prévient Clément Plantureux. C’est pourquoi le ciel paraît toujours plus beau en dehors des villes. Son conseil : « Regardez dans un endroit qui n’est pas éclairé. Si vous avez un lampadaire dans votre jardin, il faut lui tourner le dos. » Et les instruments ? « Pas besoin. Notre œil suffit ! A condition qu’il se soit habitué à l’obscurité, ce qui peut prendre 10-15 minutes. » Des minutes pendant lesquelles il faut donc poser son téléphone portable… « Une lumière s’allume et il faut tout recommencer et attendre encore 10-15 minutes. Une fois qu’on s’est habitué à l’obscurité, il n’y a plus rien à faire. Allongez-vous, installez-vous confortablement et regardez le ciel. »

Une véritable invitation à la déconnexion… et peut-être même à l’introspection. « Tout le monde a ses questions quand il regarde le ciel. Il suscite de l’émotion, il apporte quelque chose. Ce qui en ressort, ce sont des questions. En particulier, quand on fait face à l’univers, “sommes-nous seuls ?”. Et en même temps, “si nous sommes seuls, pourquoi est-ce si particulier pour nous ?” On mélange science et philosophie face à tant d’immensité et de beauté », souligne Clément Plantureux.

La quête des origines, thème de l’édition 2024

« Comment la vie s’est-elle formée ? D’où vient la Terre ? » Des questions qui seront abordées durant le week-end. « La quête des origines » est en effet le thème de cette édition 2024 de la Nuit des étoiles. Car l’événement n’est pas seulement une invitation à lever les yeux vers le ciel. Les 9, 10 et 11 août, plus de 550 événements sont organisés par 350 clubs, associations et collectivités territoriales dans toute la France. « Depuis 1991, notre volonté est de rendre l’astronomie accessible au grand public. L’observation du ciel doit être accessible et gratuite. L’idée est de rendre cette beauté accessible et d’expliquer ce qui se passe au-dessus de nos têtes », explique le co-organisateur de l’événement.

A cette occasion, plusieurs clubs organiseront des conférences, des soirées planétarium, des visites d’observatoires ou de monuments… Et beaucoup mettront à disposition des instruments pour observer ces astres qui nous scrutent depuis des temps immémoriaux. « Il n’y a pas que des étoiles filantes ! Dès 22h30/23h, par exemple, nous pourrons observer Saturne. Et puis bien plus tard, pour les plus courageux, Mars et Jupiter. »

« La vie dans notre société n’est pas faite pour regarder le ciel »

Comme un appel à embarquer, le temps d’une soirée, pour un voyage très, très lointain. Quitter un instant la Terre et se perdre dans l’immensité de l’univers. « Nous sommes tellement habitués à ne plus avoir de ciel, parce que nous vivons en ville, parce que nous n’avons pas le temps, à cause du stress du travail… La vie dans notre société n’est pas faite pour que nous regardions le ciel. La société nous fait nous occuper de tout et de rien et nous oublions de prendre le temps. Et c’est bien dommage… Il suffit de s’arrêter une demi-heure pour se ressourcer devant sa beauté. »

Et ce week-end, en bonus, vous pourrez même faire des vœux.

Jewel Beaujolie

I am a fashion designer in the past and I currently write in the fields of fashion, cosmetics, body care and women in general. I am interested in family matters and everything related to maternal, child and family health.
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