Né en Suisse, « expert » des penaltys… 5 choses à savoir sur Diogo Costa, le mur portugais qui se dressera face aux Bleus
Le gardien du Portugal a été le héros de son équipe lundi dernier lors du huitième de finale face à la Slovénie. Avant le match face aux Bleus vendredi, découvrez Diogo Costa, le gardien du FC Porto.
Né en Suisse
Son nom et son prénom sonnent très portugais. Le gardien de but de la Seleçao est né à Rothrist, dans le canton d’Argovie, à environ une heure de Berne, la capitale suisse. Quand il avait sept ans, ses parents sont rentrés au Portugal. « Il parlait mal le portugais et il n’a pas eu de difficulté à s’intégrer »confié à L’équipeet Adilio Pinheiro, fondateur du club associatif Pinheirinhos de Ringe où évoluait le gardien de Porto. Ce dernier a même appris que Costa ne voulait pas jouer dans les buts au départ… Même si le scénario semble peu probable (mais pas impossible), le Portugal pourrait rencontrer la Suisse… en finale.
Expert en pénalités
Diogo Costa a illuminé les huitièmes de finale contre la Slovénie en arrêtant trois penaltys face aux trois premiers tireurs slovènes. « Nous avions bien sûr analysé les tireurs slovènes mais la vérité est que j’ai surtout fait confiance à mon instinct. J’ai fait les choses un peu différemment et j’ai bien réussi. »« Je suis très content de voir que le gardien portugais ait arrêté trois penalties en une seule séance à l’Euro », a admis le gardien portugais après le match. Mais le joueur de 24 ans n’est pas un novice dans ce sport. Lors des phases de poules de la Ligue des champions la saison dernière, il avait déjà été décisif avec trois penalties arrêtés en trois matches.
Une gaffe en quart de finale de la Coupe du monde
La succession de l’illustre Rui Patricio (36 ans, 108 sélections) avait défrayé la chronique lors du Mondial au Qatar. En quart de finale face au Maroc, Diogo Costa avait fait une très mauvaise sortie au milieu de sa surface de réparation et avait été dépassé par Youssef En-Nesyri qui avait poussé le ballon dans les filets portugais. Au début de la compétition, le jeune Costa (22 ans à l’époque) avait failli se faire voler le ballon par le Ghanéen Inaki Williams, qui se cachait derrière lui. La bourde avait été évitée de justesse.
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Une clause libératoire estimée à… 100 millions d’euros
Ses performances ne passent pas inaperçues. Comme Donnarumma, Maignan ou Courtois, Diogo Costa dispose d’une impressionnante clause libératoire de 100 millions d’euros. Convoité par de nombreux clubs à l’étranger dont Chelsea il y a deux ans, puis par Manchester United et le Bayern Munich, le gardien a prolongé son contrat jusqu’en 2027 avec le FC Porto.
« Le match de sa vie » contre la Slovénie
Ses trois arrêts lors de la séance de tirs au but l’ont propulsé dans une autre dimension. Mais avant cela, Diogo Costa avait sauvé son équipe face à l’attaquant slovène Benjamin Šeško sur une balle de match à la 115e minute. Sans trembler, le gardien de la Seleçao est intervenu pour empêcher le coup de poignard. « C’est probablement le meilleur match de ma vie, peut-être le match dans lequel j’ai été le plus utile.» « Il a déclaré après le match. Son entraîneur, Roberto Martinez, s’est montré encore plus élogieux. « Le secret du Portugal est Diogo Costa », a salué Roberto Martinez, le sélectionneur du Portugal. « Il est le secret le mieux caché du football européen. Aujourd’hui, il apparaît à un autre niveau. (…) Nous devons être très fiers de lui ».