« Ne cédons à rien » face à l’antisémitisme, écrit Emmanuel Macron après le viol d’une jeune fille de 12 ans à Courbevoie
Quelques centaines de personnes se sont rassemblées devant la mairie de Courbevoie en soutien à l’adolescent.
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« L’antisémitisme, le racisme et toutes les haines nuisent à chacun de nous. » a tweeté Emmanuel Macron. Alors qu’une marche contre l’antisémitisme a débuté dimanche 23 juin, à Courbevoie (Hauts-de-Seine), après le viol d’une jeune fille juive de 12 ans dans la commune, le président de la République s’est exprimé sur le réseau social « En ce matin de marche contre l’antisémitisme à Courbevoie, je pense à cette enfant agressée, battue parce qu’elle est juive, violée par d’autres enfants. E« Ducons-nous, ne cédons pas, punissons », a écrit le chef de l’Etat.
En Conseil des ministres mercredi, Emmanuel Macron a demandé à la ministre de l’Éducation nationale, Nicole Belloubet, « qu’un temps d’échange puisse être organisé dans les prochains jours dans les écoles au sujet de la lutte contre le racisme et l’antisémitisme »pour « que les discours de haine porteurs de conséquences graves ne s’y infiltrent pas ».
Deux adolescents de 13 ans ont été inculpés et écroués mardi, notamment pour viols collectifs, menaces de mort, injures et violences antisémites. Un troisième garçon, âgé de 12 ans, placé sous le statut de témoin assisté pour le viol et mis en examen pour les autres délits, a fait l’objet d’une mesure éducative provisoire.
QQuelques centaines de personnes se sont rassemblées vendredi devant la mairie de Courbevoie en soutien à l’adolescent. En plus d’avoir suscité une vive émotion parmi les Français, ce fait divers a fait remonter la question de l’antisémitisme au sein de la campagne des élections législatives.