Naval Group investit à Cherbourg, cœur battant des sous-marins français
Le leader européen du naval de défense prévoit de recruter 400 personnes d’ici quatre ans et d’investir 200 millions d’euros sur les dix prochaines années pour accompagner l’augmentation attendue de la charge de travail.
La demande de sous-marins n’a jamais été aussi dynamique dans le monde. Selon les experts de l’almanach de référence « Combat Fleets », 6 sous-marins nucléaires lance-missiles (SNLE) ont été produits entre 2022 et 2023, soit une augmentation de 1 200 % par rapport aux périodes précédentes (4 en 2020-2021, 2 entre 2018-2019 et seulement un entre 2016 et 2017). Au total, 13 bateaux de ce type depuis 2016. Même tendance pour les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), dont la production a augmenté de 250 % en 2022-2023, à 6 exemplaires (et 21 entre 2016 et 2023). Il en va de même pour les bateaux à propulsion conventionnelle (+165 %, à 11 ces deux dernières années ; 53 depuis 2016).
De nombreuses marines souhaitent renouveler leurs flottes vieillissantes ou acquérir cette capacité. Le Canada a lancé le processus d’acquisition de 12 sous-marins océaniques à propulsion conventionnelle. Les industriels, dont le groupe naval français, doivent soumettre un premier…