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« Nausées et vomissements » : pourquoi des centaines de randonneurs sont-ils tombés malades sur les sentiers du GR20 ?

« Nausées et vomissements » : pourquoi des centaines de randonneurs sont-ils tombés malades sur les sentiers du GR20 ?

Au moins 236 personnes ont été victimes de problèmes gastriques lors d’une randonnée sur le GR20 en Corse. Une épidémie qui a débuté fin juin selon l’Agence régionale de santé de Corse.

Entre le 1er et le 15 juillet 2024, au moins 236 personnes sont tombées malades sur les sentiers du GR20. Bien qu’aucun cas grave n’ait été signalé, les secours sont tout de même intervenus à plusieurs reprises en montagne et sept personnes ont été hospitalisées pendant une courte période, selon les autorités. Matin Corse.

L’Agence régionale de santé de Corse (ARS) a donc mené des investigations pour déterminer l’origine de cette épidémie de gastro-entérite.

« Gastro-entérite aiguë depuis 2 à 3 jours »

Selon les premières constatations, il s’agirait d’un virus appelé norovirus. Selon l’Agence de santé, il « provoque une gastro-entérite aiguë durant 2 à 3 jours en moyenne et sans complications.

La durée de ces symptômes peut être plus longue chez les enfants et les personnes âgées.

« Elle se transmet facilement d’une personne à l’autre. Les symptômes sont principalement la diarrhée, des douleurs abdominales, de la fatigue, des nausées et des vomissements », indique le communiqué de l’ARS.

Quelles sont les bonnes pratiques à adopter ?

Alors que le pic de contamination est passé, l’Agence régionale de santé recommande de maintenir les mesures d’hygiène pour éviter une résurgence de l’épidémie. Lavez-vous fréquemment les mains avec du savon ou une solution hydroalcoolique par exemple et purifiez votre eau avec des filtres ou en la faisant bouillir.

Au début du mois, les témoignages s’étaient multipliés sur les réseaux et sur France 3. Plusieurs personnes disaient souffrir de graves problèmes d’estomac depuis qu’elles avaient consommé de l’eau d’un refuge sur le sentier GR20 en Corse.

Le communiqué de l’ARS précise que si l’eau ne contenait pas le norovirus, elle pouvait contenir d’autres agents pathogènes, comme l’a confirmé la mère qui avait attrapé la bactérie Shigella.

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