Naufrage du yacht de Mike Lynch en Sicile : qui sont le mécanicien et le marin, ces deux nouveaux membres de l’équipage suspecté ?
L’enquête sur le naufrage meurtrier du superyacht du magnat britannique de la technologie Mike Lynch en Sicile la semaine dernière s’est élargie pour inclure deux autres membres d’équipage en plus du capitaine, ont rapporté mercredi les médias de la péninsule.
Les procureurs de l’île italienne enquêtent sur d’éventuelles accusations de naufrage et d’homicide involontaire après le naufrage du Bayesian lors d’une tempête avant l’aube le 19 août, tuant Mike Lynch, sa fille et cinq autres personnes.
De nouvelles personnes ciblées
Le capitaine James Cutfield, un ressortissant néo-zélandais qui fait partie des 15 rescapés, fait l’objet d’une enquête, a confirmé à l’AFP son avocat Aldo Mordiglia. L’ingénieur Tim Parker Eaton, qui était en charge de la salle des machines cette nuit-là, et le marin Matthew Griffith, qui était de quart, font désormais également l’objet d’une enquête, selon les médias.
M. Parker Eaton, de nationalité britannique, est soupçonné de ne pas avoir correctement vérifié que les portes étaient fermées et que les compartiments étanches étaient activés. M. Griffith, de nationalité britannique également, est soupçonné de ne pas avoir donné l’alerte à temps. Contactés mercredi par l’AFP, les procureurs n’ont pas souhaité faire de commentaires.
« Bill Gates britannique »
Mike Lynch, 59 ans, un riche homme d’affaires surnommé le « Bill Gates britannique »Il a célébré avec ses amis, collègues et avocats son acquittement en juin dernier dans un procès pour fraude aux États-Unis qui aurait pu lui coûter des années de prison.
Mais le yacht de 56 mètres a été frappé par une mini-tornade alors qu’il mouillait au large de Porticello, près de Palerme. Le corps du cuisinier du yacht a été retrouvé peu après, et ceux de six personnes, dont Mike Lynch et sa fille de 18 ans, ont été retrouvés par des plongeurs dans les jours suivants.
Les garde-côtes italiens ont indiqué mardi qu’ils effectuaient des plongées sur le site du naufrage pour vérifier une éventuelle pollution, mais qu’aucune fuite de carburant n’avait été enregistrée jusqu’à présent.
