Leader de la phase régulière, Chambéry recevra Rouen ce samedi (19 h) dans le cadre d’une demi-finale historique pour le Savoyard Club. Avant cette réunion, le manager Cyril Vilain est retourné à la saison et aux ambitions de sa famille.
Qu’est-ce qui différencie le chambéry de cette saison avec celui de la saison dernière qui s’est incliné au demi-stade?
C’est difficile, car à la base, lorsque nous nous sommes retrouvés le 1er juillet, nous voulions avoir une meilleure saison, mais sans certitude d’y arriver. Nous avions analysé nos forces et nos faiblesses de la saison dernière. Nous avons toujours renforcé sur certaines positions sur lesquelles nous manquons de profondeur et de rotation. Nous avons recruté des joueurs de qualité, en particulier sur la charnière et les positions de première ligne sur lesquelles nous étions trop dépendants de certains joueurs dans le passé. Comme les éléments recrutés, l’alchimie a été faite très tôt avec un groupe juvénile de 24 ans d’âge moyen. Nous sommes sans aucun doute la plus jeune équipe du championnat. Nous avons bien attaqué une victoire dans le Derby à Bourgoin et les choses ont été installées très rapidement.
Par rapport à la saison dernière, vous avez l’occasion de recevoir la demi-finale, est-ce un véritable avantage?
Statistiquement oui, même si parfois les chiffres sont contredits par le domaine. Cette année, à la maison, nous avons remporté nos treize matchs, donc la réception doit nous donner confiance. Maintenant, nous devrons être prudent parce que Nous affronterons une équipe de Rouen qui sort d’une très belle victoire de barrage sur la pelouse de Périgueux. Elle a la capacité d’aller chercher des victoires extérieures Nous restons donc prudents, nous gardons nos pieds sur le sol.
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Qu’est-ce qui a fait votre force pour rester invaincu au stade Chambéry Savoie tout au long de cette saison?
Si nous comptons sur une bonne défense et une bonne conquête, nous avons toujours la volonté de produire le jeu, pour essayer de déplacer les adversaires. La pelouse synthétique nous le permet. Nous prenons beaucoup d’initiatives, même si nous ne réussissons pas toujours. Mais nous sommes animés par ce désir de déplacer le ballon, de jouer dans des espaces. Nous voulons gagner en prenant plaisir. Cette mentalité apportée à l’offensive nous a permis de gagner en confiance, de poser des préoccupations aux défenses opposées, de compter sur des choses bien contrôlées sur lesquelles les joueurs adhèrent. Ce rugby offensif nous permet de marquer des points, d’être victorieux et de prendre des points de bonus offensifs.
Vous sentez-vous une atmosphère spéciale en ville?
Nous n’avons pas joué à la maison depuis le 7 mars, mais nous ressentons la ferveur. Le stade sera Archi. Ce sera quelque chose d’unique à Chambéry! Les trois autres clubs présents à ce stade de la compétition sont habitués à ce type de rencontres, pas à nous. Notre groupe n’est pas très expérimenté, mais nous avons essayé de nous préparer au meilleur possible, mentalement et au rugby.
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Qu’est-ce qui explique le succès de Chambéry qui parvient à progresser chaque année?
Tout ce que vous avez à faire est d’évoluer. Nous avons une infrastructure, en particulier ce stade de niveau élevé. Nous avons également structuré le soutien commercial et le développement budgétaire. Les moyens alloués vous permettent d’avoir une main-d’œuvre et un personnel de qualité avec continuité. Nous n’étions pas dans les six il y a six ans, l’année dernière, nous nous sommes qualifiés après les barrages et cette saison, nous avons terminé premier. Tout est aligné pour obtenir le Pro D2! La dernière étape est le sportif. Nous avons réussi à recruter des joueurs comme Sonatane Takulua. Je crois que, de l’extérieur, nous devenons plus attrayants. Nous montrons aux joueurs que nous sommes un club sérieux et structuré, qui évolue et nous vous donnons envie de nous rejoindre. La dernière étape est sur le terrain. Il nous reste deux étapes pour aller au pro d2!
Vous abordez ce dernier carré de National comme le premier de la phase régulière. Pensez-vous que vous êtes particulièrement ciblé même si, comme vous vous en souvenez, les autres clubs ont plus expérimenté à ce niveau?
Les autres cours de formation nous ont identifiés comme l’équipe qui était la meilleure du championnat. C’est un marathon mais sur 24 jours, je pense que nous étions les plus réguliers. Maintenant, c’est la phase finale, elle se joue sur 80 minutes. Nous ne sommes pas autorisés à être manqués. C’est à nous de capitaliser sur toute l’expérience et l’expérience que nous avons pu accumuler au cours de ces dix mois de championnat, que nous avons bien fait et ce que nous pouvons améliorer pour être encore mieux!