« Nathalie Azoulai, la meilleure d’entre nous »

Dans Transfuge, Vincent Jaury a écrit que Toutes les vies de Théo était « le grand roman de cette rentrée hivernale ». Même si cela me fait très mal de lire une telle chose, je dois admettre que c’est la stricte vérité. Nathalie Azoulai court tous les risques et n’échoue jamais. Elle a reçu le prix Médicis en 2015 pour un roman d’amour, Titus n’aimait pas Bérénice, dont l’héroïne, abandonnée par son amant, a été sauvée par la pièce Bérénice par Racine. Il fallait oser imaginer que le chagrin sentimental puisse être guéri par une tragédie. Lexomil est moins efficace que cet alexandrin : «Mais il ne s’agit plus de vivre, il s’agit de régner. »

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Rappelons le cadre de Bérénice : Titus la quitte pour Rome. C’est dur d’être largué par un empire, mais c’est mieux que d’être remplacé par une jeune garce en toge. Dans son nouveau roman, encore une histoire d’amour, une autre rupture, mais cette fois les mariés divorcent à cause du 7 octobre…