Le Français, très attendu dans sa folle course aux médailles, a bien débuté ses Jeux. Le Toulousain s’est qualifié pour la finale du 400 m nage libre, ce dimanche à 20h30
A Paris, la Défense Arena
Un bon départ. Léon Marchand a prévu d’enchaîner. Son programme, son défi (400 m 4 nages, 200 m papillon, 200 m brasse, 200 m 4 nages, relais 4 x 100 m 4 nages) est vertigineux. Pour y parvenir, le Toulousain a promis d’écouter son ressenti. Un bon départ est donc primordial. Ce dimanche, dans sa course favorite, le 4 x 100 m 4 nages, l’élève de Bob Bowman et Nicolas Castel a passé le premier test.
La température, comme à l’extérieur de la Paris Défense Arena, a grimpé de quelques degrés dès l’apparition de sa casquette bleue. La ferveur est montée à la vitesse d’un dragster. Comme dans un stade après un but ou un essai. Il a regardé les tribunes, est resté impassible, casquette et lunettes ajustées, le regard déterminé, laissant glisser les acclamations. Plongé dans sa course (la 2et série). Placé sur la parcelle n°4, appliqué à la relaxation de ses muscles.
Léon Marchand tentera de remporter sa première médaille d’or olympique
Plongé dans sa course (la 2et série). Placé sur la parcelle n°4, appliqué à la détente de ses muscles. Partant d’un temps de réaction moyen (0 »67), le Français a pointé le 2et place après le papillon, dépassé par le Japonais Daiya Seto. Avant de passer devant sur le dos. Et d’accroître son avance sur la brasse. Pour conclure sereinement avec la nage libre. 4’08 »30 (devant le Britannique Max Litchfield 4’09 »51 et le Japonais Seto 4’10 »92).
Meilleur temps de la série (4’11 »07 pour l’Américain Carson Foster en 1ère série). Les 8 premiers se qualifient pour la finale, à 20h30 Léon Marchand tentera de décrocher sa première médaille d’or olympique et de devenir le 7et Champion olympique de natation français. Pour cela et comme tout au long de sa folle campagne, la récupération, obsession de son entourage, sera le maître mot.
