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32 places pour s’inscrire, jauge augmentée, recours à la Suzanne-Lenglen… Tout ce qu’il faut savoir sur les qualifications

Les phases de qualification du Grand Chelem français débutent lundi. Durant cinq jours, 128 hommes et 128 joueurs s’affronteront pour remporter 16 tickets dans chacune des tables.

France Télévisions – Éditorial Sport

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Le Français Gabriel Debru, vainqueur de Roland-Garros juniors 2022, a reçu une invitation à participer aux qualifications pour l'édition 2024.  (MATTHIEU MIRVILLE / AFP)

Cinq jours à l’apéritif. Avant le début des matchs, dimanche 26 mai, dans le tableau principal de Roland-Garros, les qualifications débutent lundi 20 mai (dès 10 heures en intégralité sur france.tv) Porte d’Auteuil. L’occasion de goûter à l’ambiance de Roland Garros et de voir s’affronter pépites futures et gloires anciennes. Franceinfo : sport résume ce qu’il faut savoir sur la compétition.

32 billets en jeu

Pour espérer rejoindre le tableau principal de Roland-Garros, 128 hommes et 128 joueurs s’affronteront du lundi 20 mai au vendredi 24 mai. Ils occupent la 100e et la 250e place du classement mondial. Au total, 16 tickets sont à gagner dans chacune des tables féminines et masculines. Ils rejoindront les 208 qualifiés directs (hommes et femmes confondus). Pour remporter le précieux ticket, une seule solution : gagner trois matches.

Le public peut espérer applaudir dans ces rencontres d’anciennes têtes d’affiche, qui n’ont pas obtenu d’invitations des organisateurs, comme Dominic Thiem, Diego Schwartzman, Simona Halep, Caroline Woznicacki ou encore Emma Raducanu (à moins qu’ils ne bénéficient de forfaits et entrent directement dans le tableau principal).

L’ouverture de Suzanne-Lenglen dès les qualifications

Nouveauté de cette édition 2024, certains des inscrits aux qualifications pourront fouler l’ocre de Suzanne-Lenglen. Si le Central reste réservé aux entraînements des joueurs du tableau principal – séances ouvertes aux détenteurs de billets –, le court Suzanne-Lenglen accueillera les meilleures performances de qualification.

Le court Suzanne-Lenglen propose désormais un toit rétractable.  (BERTRAND GUAY / AFP)

Dimanche 26 mai, le toit rétractable installé sur le Suzanne-Lenglen sera inauguré. Mais il « peut être utilisé pendant la semaine de référence », a déclaré Amélie Mauresmo, directrice du tournoi, lors de la conférence de presse de présentation de l’édition 2024 le 25 avril. Ainsi, en cas d’intempéries, les phases de qualification ne seront jamais totalement interrompues.

Une jauge augmentée

Connues pour leur ambiance enflammée sur des courts à public restreint, les qualifications attirent de plus en plus d’amateurs et de curieux séduits par des tarifs avantageux. En 2023, la « Opening Week » a accueilli un nombre record de 50 000 visiteurs. Face à l’engouement, Amélie Mauresmo a annoncé une augmentation du nombre de spectateurs.

« Nous visons 15 000 personnes par jour (soit 75 000 sur la semaine) et pour cela nous compterons aussi sur Suzanne-Lenglen qui sera en jeu pour les qualifications. Nous voulons vraiment que ce soit un événement dans trois semaines. » En plus de Suzanne-Lenglen, le public pourra assister aux matchs sur les courts annexes (de 14 à 15), avec places libres.

Une allocation croissante

Pour « accompagner au mieux » joueurs qui passent par les qualifications du Grand Chelem parisien, les organisateurs ont choisi d’augmenter significativement le prizepool global de la compétition (+ 24,6 %, contre + 7 % pour le tableau principal). Dans le détail, le perdant du premier tour des qualifications empochera 20 000 euros, celui du deuxième tour 28 000 euros et celui du troisième tour, aux portes du tableau principal, 41 000 euros. A titre de comparaison, le perdant du premier tour du tableau principal repart avec 73 000 euros. Bien plus élevés que dans les tournois auxquels ils participent habituellement, ces gains représentent une véritable aide aux joueurs qualifiés pour financer leur saison.

Cammile Bussière

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