Cette fois, le sujet pourrait bien entraîner des conséquences inédites. Depuis l’annonce de la création d’une Coupe du monde des clubs (élargie à 32 équipes) par la FIFA, les footballeurs n’hésitent plus à exprimer publiquement leur ras-le-bol d’un calendrier insensé. Des critiques justifiées par la cascade de blessures survenues depuis le début de la saison. Les joueurs peuvent-ils gérer une saison avec leur championnat, une Ligue des Champions prolongée et le Mondial des Clubs au passage ? Interrogé par COMME sur ce problème de calendrier, Nasser Al-Khelaïfi concède qu’il y a un problème.
«C’est une question de débat, bien sûr. Cela a toujours été le cas, pour être honnête, mais je pense qu’il est nécessaire que toutes les parties prenantes se réunissent pour en discuter de manière prospère et voir ce qui est le mieux pour tout le monde. »a-t-il déclaré, avant d’élever le ton au sujet des critiques adressées à la toute nouvelle compétition créée par la FIFA, la Coupe du monde des clubs. Organisé l’été prochain aux Etats-Unis (du 15 juin au 13 juillet), le tournoi, qui se tiendra tous les quatre ans, suscite de nombreux débats puisqu’il alourdit encore un calendrier déjà surchargé.
« Si vous avez une plainte, ne jouez pas la Coupe du Monde des Clubs »
Mais pour le NAK, les clubs font preuve d’hypocrisie. Et le président du PSG invite clairement les plaignants à se retirer de la compétition. « Tous les clubs veulent participer à la Coupe du monde des clubs. Joueurs ou clubs qui ont des griefs à formuler, n’y jouez pas ! Si vous avez une plainte, n’y jouez pas. J’ai reçu des plaintes car il y avait une limite de deux équipes par pays. Ils voulaient plus de deux équipes. Et de l’autre côté, il y a aussi des plaintes, de la part des joueurs.». Et les joueurs le prennent aussi pour leur rang.
S’il concède qu’il faut trouver une solution pour protéger les acteurs du jeu, le dirigeant parisien pointe du doigt les joueurs souhaitant réduire le calendrier tout en gagnant plus d’argent. « Bien sûr, nous respectons les joueurs et ils doivent être protégés. Nous essayons de trouver comment générer cet argent supplémentaire. Les clubs financent l’écosystème dans les meilleures conditions et les salaires continuent d’augmenter. Mais on ne voyage pas que pour l’argent, c’est un mauvais message : les clubs voyagent pour récupérer l’argent dépensé. Si les compétitions et les revenus sont les mêmes et que l’autre partie (les joueurs) veut plus de salaires… » Atmosphère…
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