Nasser Al-Khelaïfi déjoue les plans du leader de la Ligue 1
Il faudra finalement patienter jusqu’à dimanche. Alors que le championnat reprend dans 5 semaines désormais, les présidents de Ligue 1 ont décidé de reporter leur décision sur leur choix de diffuseur pour la période 2024-2029. Le dossier devait être clos aujourd’hui lors d’un collège de présidents de clubs mais les dernières négociations ont une nouvelle fois retardé les choses à dimanche lors du prochain conseil d’administration.
Sur le papier, les deux propositions n’ont pas bougé. Comme on le discute depuis plusieurs jours, il y a d’un côté l’offre de DAZN 375 millions d’euros par an pour huit des neuf matches de la journée. Cela permettrait d’injecter immédiatement de l’argent frais dans les caisses des clubs. Il y a tout de même quelques réserves. Jusqu’à hier, toutes les garanties financières n’avaient pas été apportées, la LFP voulant à tout prix éviter un nouveau fiasco chez Mediapro. Ces fameuses garanties ont été présentées ces dernières heures. Elles émanent directement de la maison mère de DAZN, Accès aux industries.
Les présidents de la L1 et Nasser Al-Khelaïfi ne s’entendent pas
Une autre solution est de mettre en place la chaîne 100% Ligue 1, commandée par la Ligue, mais celle-ci offre moins de garanties, malgré l’association avec la plateforme Warner Bros Discovery. C’est pourtant l’idée qui est privilégiée par la grande majorité des clubs, selon les informations de RMC Sport. Problème, un président s’oppose à cette deuxième option et pas n’importe quel président puisqu’il s’agit de Nasser Al-Khelaïfi. Il a une nouvelle fois fait connaître sa position à ses collègues ce vendredi. Sans doute son chapeau de président de Être au sport a quelque chose à voir avec ça.
Depuis plusieurs jours, la chaîne qatarie a réactivé le canal des discussions avec la Ligue. Elle envisage de faire une offre pour compléter celle de DAZNet ainsi être le diffuseur de ce dernier match par journée de championnat. Cela permettrait également d’augmenter l’offre globale proposée au club. Mais Être au sport n’est pas disposé à mettre beaucoup d’argent sur la table, d’où ce nouveau retard dans les négociations entre les différents acteurs.
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