Naples retrouve sa place de leader de Serie A, grâce à une courte victoire contre l’AS Roma. Mis sous pression par l’Atalanta, l’Inter et la Fiorentina, trois équipes s’étant imposées lors de la 13e journée, les joueurs d’Antonio Conte ont logiquement dominé pour le premier match de Claudio Ranieri au chevet d’une équipe malade, 12e de Serie A, qui a concédé sa sixième défaite de la saison. .
Naples a débuté la rencontre avec panache, porté par l’explosivité de ses deux ailiers faux-pieds, Khvicha Kvaratskhelia et Matteo Politano. Chacun d’eux a eu l’occasion d’ouvrir le score : le Géorgien d’une tête qui fuyait le cadre sur un centre parfait de Giovanni Di Lorenzo, l’ancien Romain d’une frappe fouettée du droit qui flirtait avec la lucarne du but romain (12e). Mais les joueurs d’Antonio Conte ont manqué de précision dans les 20 derniers mètres, et n’ont pas réussi à trouver un Lukaku peu influent en première mi-temps, hormis une délicieuse talonnade récupérée du droit par McTominay (12e).
En face, l’AS Rome s’est montré solidaire et discipliné défensivement, à l’image de Stefan El Shaarawy auteur d’un retour salvateur pour empêcher Kvaratskhelia de marquer d’une volée (42e). Disposés en 4-5-1 avec un bloc très compact, les joueurs de Claudio Ranieri se sont montrés plutôt adroits dans leurs rares projections, permises notamment par les interceptions très précises de Manu Koné. Malgré une première période très animée et intense, les deux équipes rentraient aux vestiaires sans avoir réussi à marquer.
Lukaku débloque la situation
C’est finalement l’ancien Romain Romelu Lukaku qui a permis au Napoli de trouver la faille au retour des vestiaires. Sur un centre de Kvara, Giovani Di Lorenzo débordait côté droit pour servir l’avant-centre belge, attentif à finir seul devant le but, inscrivant ainsi son 5ème but de la saison en Serie A. Lukaku, qui avait déjà failli marquer l’avance grâce à un appel bien senti sur la réception d’un centre de Kvara (50e), a également permis au Naples d’accentuer sa domination territoriale, pesant grâce à son jeu de corps sur une défense romaine non exempte de toute critique sur le but, Angelino se fait déborder par Di Lorenzo.
Les Romains ont eu certaines situations à égaliser en seconde période, mais ni l’entrant Baldanzi, idéalement servi dans la surface (58e), ni Dovbik, dont la tête fracassait la barre transversale (66e), n’auront réussi à semer le doute dans un sérieux match. , sinon flamboyant, leader napolitain.