Nagui, Zazie, Zaz… A l’initiative de Shaka Ponk, le monde du spectacle se mobilise pour les enfants de Gaza
« Le danger est de garder le silence et de ne plus s’indigner lorsque des enfants meurent. Il est essentiel en tant qu’artiste, mais aussi en tant qu’humain, de s’indigner face à une situation insupportable. Car où qu’il vive, d’où qu’il vienne, un enfant reste toujours un enfant et sa protection doit être une priorité absolue. »
Ces propos sont ceux de Sam, le chanteur avec Frah de Shaka Ponk, actuellement en tournée en France, après avoir annoncé sa séparation prochaine. Ils sont là pour expliquer l’initiative prise par le groupe de rock le 7 mai : la création de « Tous les yeux rivés sur Gaza », traduire « Tous les yeux rivés sur Gaza », destiné à « mobiliser le monde artistique ainsi que le grand public pour aider enfants touchés et récolter des fonds pour l’Unicef », résume un communiqué.
« Notre objectif est que chacun prenne conscience du drame qui se joue actuellement à Gaza »
Selon les chiffres de l’Unicef, plus de 14 000 enfants ont été tués depuis le début du conflit, des milliers d’autres ont été blessés ou ont perdu des membres de leur famille, des proches ou des amis. « Nos estimations révèlent qu’un enfant est blessé ou tué toutes les 10 minutes à Gaza », déplore le collectif sur son site.
« Notre objectif est que chacun prenne conscience du drame qui se joue actuellement à Gaza et appelle à un cessez-le-feu ainsi qu’à la libération de tous les otages. Mais il ne suffit pas de le dire, car ce n’est qu’en posant des gestes concrets qu’on pourra aider ces enfants », insiste Frah, le chanteur du groupe.
Un appel qui a déjà trouvé un bon écho dans le monde du divertissement : l’animateur Nagui, les chanteurs Zazie, Zaz et Ayo, les actrices Béatrice Dalle et Rachida Brakni, les comédiens Pierre-Emmanuel Barré et Aymeric Lompret ont par exemple eu a déjà soutenu le mouvement, tandis que Shaka Ponk continue de faire appel au plus grand nombre d’artistes possible.
Côté cagnotte, plus de 190 000 euros ont déjà été récoltés, le groupe ayant montré l’exemple avec un premier don de 100 000 euros. Ces fonds seront entièrement dédiés au financement de l’action de l’Unicef et de ses partenaires à Gaza, couvrant, comme le précise le communiqué, « les besoins vitaux tels que l’eau, l’hygiène, la santé, la nutrition, la santé mentale et la protection, afin d’alléger les besoins ». la souffrance des enfants et de leurs familles ».