Les États-Unis enquêtent sur Tesla et une possible fraude liée à son pilote automatique
Mais il n’est pas si simple d’accuser Tesla et Elon Musk de fraude commerciale. Car même si Tesla n’en est pas à sa première procédure judiciaire, la preuve qu’il y a bien eu tromperie sur la marchandise est complexe à établir pour les autorités américaines.
En effet, les juges en charge de l’enquête devront déterminer si Tesla a vendu légalement ses systèmes d’aide à la conduite, étant donné que le constructeur avait prévenu ses utilisateurs sur les limites de l’Autopilot et du FSD, ou si Elon Musk a sciemment gonflé leurs capacités, faisant croire dans la complète autonomie de conduite de ses véhicules. Une cour d’appel a également déclaré en 2007 qu’une entreprise pouvait parfaitement déclarer des résultats optimistes sans être accusée d’avoir induit en erreur ses clients ou ses investisseurs.
Ainsi, lorsqu’en 2022, à l’occasion de la mise à jour du FSD, Elon Musk affirmait qu’un propriétaire de Tesla pouvait « aller à (son) travaille à (son) ami, à l’épicerie sans (toucher) la roue « , a-t-il potentiellement fait preuve d’optimisme, ou au contraire menti sciemment. Ce sera aux juges de déterminer dans cette enquête ce qui pourrait déboucher sur des poursuites pénales, des poursuites civiles ou… rien. Elon Musk peut donc se frotter les mains. pour le moment.
