Musique. L’abécédaire amoureux de Vladimir Cosma
« Les Aventures de Rabbi Jacob », « les Compères », « la Boum », « l’Aile ou la cuisse », « la Grosse Blonde », « le Dîner des cons »… autant de films cultes portés et sublimés par la musique qui le sont également. Derrière ces mélodies qui font danser, chanter et parfois pleurer se cache un homme : Vladimir Cosma. Depuis la fin des années 1960, le compositeur signe la bande originale de quelques-uns des plus grands longs métrages du patrimoine français. A l’occasion de ses concerts au Grand Rex les 16, 17 et 18 juin, l’artiste, aujourd’hui âgé de 83 ans, se confie sur un modeste et émouvant abécédaire au micro de Thierry Lebon. Celui qui « n’a jamais pensé à autre chose qu’à devenir musicien » raconte sa passion pour la note bleue et partage quelques anecdotes sur sa vie et sa longue carrière.
Saviez-vous ? Vladimir Cosma a longtemps refusé de se rendre à la cérémonie des César. Il avait peur de ne pas s’y sentir dépaysé, lui, le compositeur des grandes comédies populaires. Ainsi, lorsqu’il est récompensé pour la bande originale du film « Diva », en 1982, il n’est pas présent dans la salle. Le musicien octogénaire se souvient aussi, avec l’émotion d’un petit garçon, de sa collaboration avec Chet Baker, à travers qui il a découvert le jazz, durant sa jeunesse. Une musique qui l’influencera toute sa vie. L’histoire de Vladimir Cosma, dont les mélodies habitent des millions de cœurs et d’esprits depuis plusieurs générations, ressemble un peu à la nôtre. Ces 26 lettres se dégustent comme autant de petits bonbons qui raviront les cinéphiles comme les mélomanes.
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