Le ministère arménien des Affaires étrangères a annoncé ce vendredi la reconnaissance de l’État de Palestine dans le but d’avancer vers la paix au Moyen-Orient, soulignant la « situation critique à Gaza ». « Réaffirmant son allégeance au droit international et aux principes d’égalité, de souveraineté et de coexistence pacifique des peuples, la République d’Arménie reconnaît l’État de Palestine », a déclaré le ministère dans un communiqué.
Le désir d’une « paix durable »
« Erevan souhaite sincèrement l’avènement d’une paix durable » dans la région, selon le ministère, qui rappelle vouloir « l’instauration immédiate d’une trêve » dans la guerre à Gaza.
Hussein al-Sheikh, le secrétaire général du comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), a rapidement « salué » la décision prise par Erevan. « C’est une victoire pour le droit, la justice, la légitimité et la lutte de notre peuple palestinien pour la libération et l’indépendance », a-t-il souligné sur le réseau social des Affaires étrangères qui a vivement réagi, annonçant « convoquer l’ambassadeur arménien pour une sévère réprimande », sans donnant plus de détails.
Le Hamas salue cette décision
En guerre avec Israël à Gaza, le mouvement islamiste palestinien Hamas a au contraire salué la décision d’Erevan, y voyant « une étape supplémentaire et importante vers la consolidation de la reconnaissance internationale des droits de notre peuple et de son aspiration à mettre fin à la guerre ». (israélienne) et l’établissement d’un État indépendant et pleinement souverain, avec Jérusalem pour capitale. »
Fin mai, l’Espagne, l’Irlande et la Norvège ont officiellement reconnu l’État de Palestine, affirmant vouloir promouvoir la paix dans la région. Ces annonces ont suscité la colère des autorités israéliennes, qui ont accusé Madrid, Dublin et Oslo d’offrir ainsi une « récompense (pour) le terrorisme ». Début juin, la Slovénie a emboîté le pas.