Le mouvement islamiste palestinien Hamas a annoncé la mort de dix membres de la famille de son chef Ismaïl Haniyeh, tués mardi selon le groupe lors d’une frappe israélienne sur un camp de la ville de Gaza. Israël, qui a annoncé des combats « moins intenses » dans le sud, n’a pas confirmé cette information.
Zahr Haniyeh, la sœur du leader du Hamas, a été tuée lors de ce raid contre le camp de réfugiés de Chati, a rapporté le mouvement, accusant l’armée israélienne de « viser délibérément des civils innocents ».
« Chaque martyr à Gaza est ma famille »
« Si l’ennemi criminel pense que cibler ma famille va nous faire changer de position et affecter notre résistance, alors il se fait des illusions car tous les martyrs à Gaza et en Palestine sont de ma famille », a réagi Ismaïl Haniyeh en exil au Qatar.
Dans la matinée, la Défense civile de Gaza a annoncé que 10 membres de la famille Haniyeh avaient été tués lors d’une frappe israélienne.
Sa famille déjà ciblée ces derniers mois
En avril, trois fils et quatre petits-enfants d’Ismaïl Haniyeh ont été tués lors d’une frappe israélienne contre le camp de Chati. L’armée a confirmé avoir tué les trois fils, décrits comme des « agents militaires de l’organisation terroriste Hamas ».
Le dernier bilan du gouvernement du Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007, fait état de 37.658 morts depuis cette date, en majorité des civils, dans l’offensive militaire israélienne de représailles.
