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Moustique tigre : une personne contaminée par un arbovirus à Brive, une opération de démoustication prévue

Moustique tigre : une personne contaminée par un arbovirus à Brive, une opération de démoustication prévue

Une opération de démoustication est prévue en Corrèze, à Brive, dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet 2024 entre 22 heures et 7 heures du matin, dans un secteur précis de la ville.

Lors d’un séjour à l’étranger, une personne a été contaminée par un arbovirus (dengue, chikoungunya ou zika). Cette personne s’est ensuite rendue dans certains quartiers de Brive, ont annoncé dans un communiqué la préfecture de la Corrèze et l’Agence régionale de santé (ARS), ce mercredi 24 juillet 2024.

Ainsi, pour éviter la propagation du virus et rompre la chaîne potentielle de transmission, l’ARS a mandaté la société Altopictus pour, dans un premier temps, confirmer ou infirmer la présence du moustique tigre dans cette zone. Les analyses réalisées par la société confirment la présence du moustique tigre dans les secteurs concernés, ce qui conduit à la mise en œuvre de cette opération de démoustication ponctuelle et très localisée.

Le mode de transmission L’un de ces arbovirus est transmis par un moustique tigre. Lorsque le moustique pique une personne malade, il peut transmettre le virus en piquant d’autres personnes. Quant aux personnes infectées par l’arbovirus et piquées par un autre moustique, elles sont susceptibles de lui transmettre l’infection jusqu’à sept jours après l’apparition des premiers symptômes.

Quand aura lieu l’opération de lutte contre les moustiques et dans quelle zone ?

Dans la nuit du jeudi 25 au vendredi 26 juillet 2024 entre 22h et 7h, une opération de démoustication aura lieu à Brive :

Sur un tronçon de la rue Claude-Bernard
– Sur un tronçon de la rue Jean-Baptiste-Siley
– Sur un tronçon de la rue Courteline
– Sur un tronçon de la rue Montesquieu
– Sur un tronçon de la rue Bon accueil
– Sur un tronçon de la rue des Colombes
– Sur un tronçon de la rue de Malecroix
– Sur un tronçon de la rue Paul-Daspet
– Sur un tronçon de l’avenue Alsace-Lorraine
– Sur un tronçon de l’avenue Jean-Lurçat

Mesures de précaution pour les résidents Il faut éliminer toute trace d’eau stagnante. Illustration photo Julie Ho Hoa

Les personnes résidant dans les zones touchées sont informées du traitement à effectuer par des dépliants, distribués dans les boîtes aux lettres, afin qu’elles puissent prendre des mesures de précaution pour éviter d’être exposées au produit.

Il s’agit notamment de rentrer le linge, les jouets des enfants ou la nourriture qui pourraient se trouver à l’extérieur lors du passage du véhicule de traitement. Les animaux (chiens, chats, etc.) doivent également être éloignés ou rentrés et leurs gamelles protégées lors du passage du véhicule de traitement. Il est également nécessaire de fermer les fenêtres donnant sur la voie publique lors du passage du véhicule de traitement. Elles doivent être maintenues fermées pendant une heure après l’opération.

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Attendez trois jours pour manger des légumes et des fruits du jardin

Surtout, ne restez pas à proximité du matériel de traitement et ne vous exposez pas directement au nuage de pulvérisation. Par ailleurs, les meubles de jardin et les jouets des enfants doivent être rincés à l’eau. A défaut, l’ARS recommande de privilégier les activités d’intérieur pour les enfants le lendemain du traitement.
Autre recommandation importante : il faut attendre trois jours après le traitement pour consommer, après les avoir lavés, les légumes et les fruits du jardin. Enfin, il faut vider, enlever, nettoyer ou couvrir hermétiquement les habitats larvaires tels que les seaux, les pots de fleurs, les bidons, les regards d’égout, les pneus usagés, etc. chaque semaine pour éviter le développement des larves de moustiques tigres.

La préfecture rappelle que « Les opérations de démoustication permettent de gérer la présence de moustiques pouvant être contaminés et présenter un risque sanitaire, mais ne constituent pas une solution durable pour réduire la nuisance… Seule la suppression des gîtes larvaires permettant aux moustiques de se reproduire autour de l’habitation peut avoir un impact durable sur la nuisance ressentie. »

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Dragan Perović

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