Donatas, c’est une défaite déchirante…
Cela fait partie du basket. L’année dernière, nous étions heureux et maintenant nous sommes tristes… Un grand respect à Fenerbahçe, qui a joué un match incroyable. Ils étaient plus sereins sur la fin, ils retrouvaient les joueurs ouverts dans le money-time. C’est la raison de leur victoire. Ils étaient meilleurs que nous.
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Le ballon a bien bougé en première mi-temps mais cela n’a pas forcément duré. Avez-vous l’impression d’avoir arrêté de partager le ballon en prolongation ?
C’est une question pour l’entraîneur. Je pense que c’est notre approche du basket-ball. C’est comme ça qu’on joue : parfois on gagne des matches comme ça mais on en perd aussi. C’est notre philosophie globale. Je fais partie de l’équipe, je ne suis pas là pour la remettre en question. Je fais mon travail du mieux possible pour aider l’équipe à gagner.
L’EuroLeague était votre plus grand objectif de la saison. Il faudra cependant vous en remettre pour défendre votre titre de champion de France…
Surtout quand on regarde notre saison dans son ensemble. Nous n’avons réussi à remporter aucun titre. On n’a pas pris beaucoup d’équipes au sérieux et j’ai l’impression que c’est du karma : ça nous revient… On n’a même pas gagné une des deux Coupes de France (éliminations en demi-finales de la Leaders Cup et de la Coupe de France, ndlr), on ne se qualifie pas là pour le Final Four. Nous n’avons atteint aucun objectif jusqu’à présent cette saison. C’est décevant. J’espère qu’on va se remobiliser, que les gars vont se recentrer et qu’on va comprendre qu’il ne reste plus qu’un trophée à remporter. Si nous n’y mettons pas toute notre concentration, nous n’y arriverons pas…
Propos recueillis à Monaco,