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Moses Simon raconte le blocage de la sélection nigériane dans un aéroport libyen (Nigeria)

« Pouvez-vous nous parler des événements qui ont conduit à votre retrait du match de qualification à la Coupe d’Afrique des Nations 2025 contre la Libye ?
Nous avions l’impression d’être pris en otage. Nous devions atterrir à Benghazi, et trente minutes avant notre arrivée, le pilote a reçu un appel l’informant qu’il ne pouvait pas y atterrir. Nous avons dû faire demi-tour et nous détourner vers Al Abaq.

Quand nous sommes arrivés, il n’y avait personne. Ils ont fini par nous dire qu’il fallait que nous dormions là-bas. La Fédération avait réussi à nous trouver un hôtel, mais c’était interdit aux Nigérians ! Nous sommes restés là, sans lit, sans nourriture ni eau, parmi les moustiques.

« Quand vous voyez que les portes de l’aéroport sont verrouillées, vous avez évidemment peur qu’il vous arrive quelque chose »

Qu’est-ce que tu t’es dit ? Que tu étais tombé dans un piège ?
Tout le monde avait peur. Quand vous voyez que votre chemin est bloqué, que les portes de l’aéroport sont verrouillées, vous avez forcément peur qu’il vous arrive quelque chose.

C’était inconcevable que ce match puisse avoir lieu ?
Oh non, impossible de jouer. A 11 heures du matin, on nous annonce qu’un bus peut venir nous chercher pour cinq heures de route. Mais nous étions là depuis 18h30 la veille.

Dans quel état psychologique êtes-vous actuellement ?
Là, c’est bon, je suis dans l’avion, soulagé d’être de retour et je serai prêt dimanche (pour Nantes-Nice lors de la 8ème journée de Ligue 1). C’est mon travail. Mais j’espère que ce genre de chose ne se reproduira plus.

Vous n’avez pas eu d’explication ?
Non, les gens de la Fédération étaient avec nous, et ils étaient aussi impuissants que nous. »

Cammile Bussière

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