L’homme a reconnu « avoir conduit le véhicule à l’origine de l’accident mortel tout en précisant qu’il n’avait pas eu conscience de heurter l’employé en forçant le passage au péage », a indiqué le procureur de la République de Sarreguemines, Olivier Glady.
Un véhicule volé le soir même
Le Citroën Berlingo qui a mortellement percuté un employé de la Sanef âgé de 59 ans a été volé le soir même à une association par deux hommes qui ont pris la fuite.
Un mandat d’arrêt avait été émis et une demande d’extradition formulée vers le Maroc pour obtenir la libération du conducteur. En effet, le procureur avait annoncé début septembre que le suspect avait quitté la France « le soir de l’accident » et avait pris un avion « depuis l’aéroport de Bruxelles vers un pays du Maghreb ».
Le suspect s’est rendu spontanément au commissariat
Mais il est rentré en France et s’est finalement rendu au commissariat mardi matin. Il a été présenté à un juge d’instruction et inculpé de vol en réunion, d’homicide involontaire au volant aggravé par un délit de fuite et de violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité, de mise en danger de la vie d’autrui et de conduite malgré un permis suspendu. Il a été placé en détention provisoire.
Le coauteur du vol a été arrêté le 29 août. Inculpé de vol en réunion, il a été placé sous contrôle judiciaire.
Après avoir volé la voiture, les deux complices ont pris la fuite, l’un dans le véhicule volé, l’autre dans son propre véhicule. L’accident s’est produit quelques minutes plus tard, la voiture volée ayant percuté l’employé de la Sanef alors qu’il tentait de forcer la barrière du péage de Saint-Avold. Une seconde barrière de péage a ensuite été forcée un peu plus loin, à Farébersviller.
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