Selon les informations de Canard enchaînéLa Russie serait à l’origine des vingt plaques rouges retrouvées le 14 mai sur le Mur des Justes au mémorial de la Shoah à Paris.
Une nouvelle opération de déstabilisation menée par la Russie. Selon les informations de Canard enchaînéLes services russes seraient à l’origine des plaques rouges découvertes sur le Mur des Justes devant le mémorial de la Shoah à Paris le 14 mai.
Selon les informations de l’hebdomadaire, les deux présumés tagueurs sont des ressortissants bulgares ainsi que leur complice chargé de filmer la scène. Les enquêteurs ont en effet pu retracer le parcours des suspects grâce aux images de vidéosurveillance. On les voit, vêtus de noir, dans la nuit du 13 au 14 mai, vers 3 heures du matin, taguer le Mur des Justes, près du mémorial de la Shoah, où sont inscrits les noms des 3 900 personnes qui ont sauvé. au péril de leur vie, les Juifs pendant l’Occupation.
Procédure de déjà-vu
Peu de temps après, les enquêteurs ont localisé leur cachette, un hôtel du 20e arrondissement de Paris, où a été retrouvée une copie du passeport de l’un d’eux, précisent nos confrères. Les trois suspects ont pris la fuite immédiatement après « l’opération » direction la gare routière de Bercy pour prendre un FlixBus en direction de Bruxelles.
Ce mode opératoire n’est pas sans rappeler notamment l’affaire des étoiles de David pulvérisées dans plusieurs quartiers parisiens en octobre dernier. Les enquêteurs ont découvert que quatre Moldaves se trouvaient derrière les tags. Ils avaient été parrainés par un homme d’affaires renommé proche de Moscou. Parmi les quatre suspects, deux d’entre eux avaient également fui Paris en empruntant un FlixBus en direction de Bruxelles, rapporte l’hebdomadaire.
La forte émotion suscitée par la vandalisation du Mémorial de la Shoah s’explique notamment par la symbolique du « mains rouges » tagué, dont la dimension antisémite avait été au coeur d’une polémique fin avril. Après une manifestation devant Sciences Po Paris, les étudiants ont brandi leurs mains teintes en rouge en soutien à la Palestine. Mais cette symbolique évoque aussi le lynchage subi par deux réservistes israéliens en octobre 2000 à Ramallah par des Palestiniens, dont l’un montrait alors à la foule ses mains couvertes de sang.