mort d'un leader du Hezbollah, frappes au Liban… Les dernières nouvelles
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mort d’un leader du Hezbollah, frappes au Liban… Les dernières nouvelles

mort d’un leader du Hezbollah, frappes au Liban… Les dernières nouvelles

Hachem Safieddine, considéré comme le successeur de son cousin Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah, a été tué lors d’une frappe israélienne début octobre. L’armée israélienne a confirmé mardi soir avoir « éliminé ».

Le sud de la capitale Beyrouth a été visé par sept frappes israéliennes après des appels à l’évacuation.

A Gaza, des milliers de Palestiniens continuent de fuir l’offensive israélienne dans le nord du territoire.

Nous faisons le point sur les développements récents du conflit.

Lire aussi : RAPPORTS. En Cisjordanie, les sauveteurs du Croissant-Rouge palestinien sous le feu israélien

Décès du successeur attendu de Nasrallah à la tête du Hezbollah

L’armée israélienne a confirmé mardi soir avoir « éliminé » Hachem Safieddine, le successeur attendu de Hassan Nasrallah à la tête du Hezbollah, lors d’une frappe à Beyrouth début octobre. « Nous pouvons désormais confirmer que lors d’une frappe il y a environ trois semaines, Hachem Safieddine, chef du Conseil exécutif de l’organisation terroriste Hezbollah, a été tué » dans la banlieue sud de Beyrouth, a indiqué l’armée dans un communiqué.

Lors de cette frappe, l’armée a déclaré avoir également tué Ali Hussein Hazima, un haut responsable du Hezbollah. Le Hezbollah n’a pas immédiatement réagi à cette annonce.

Hassan Nasrallah a été tué lors d’une frappe israélienne contre la banlieue sud de Beyrouth le 27 septembre. « Nous avions Nasrallah, son remplaçant et la plupart des hauts dirigeants du Hezbollah », a déclaré le général Herzi Halevi, chef d’état-major de l’armée israélienne dans un communiqué. « Nous frapperons quiconque menace la sécurité des citoyens de l’État d’Israël. » » ajoute le communiqué, reprenant un leitmotiv des dirigeants militaires israéliens.

La banlieue sud de Beyrouth encore touchée

Au moins sept frappes israéliennes ont visé mardi soir la banlieue sud de Beyrouth après des appels à l’évacuation, a indiqué l’agence de presse nationale libanaise Ani, quelques heures après une frappe qui a rasé un immeuble de ce fief du Hezbollah. Des panaches de fumée étaient visibles sur les images de l’AFP, plus d’une heure après un appel israélien à évacuer plusieurs quartiers de la banlieue sud, régulièrement bombardés par Israël depuis l’intensification de son offensive le 23 septembre.

Ani a signalé des frappes aériennes israéliennes visant le quartier de Haret Hreik, au moins à deux reprises le quartier de Laylake et la périphérie de Bourj el-Brajneh. Selon l’agence, l’hôpital Bahmane, situé à Haret Hreik, a subi d’importants dégâts dus à « de la force du missile tombé » sur le bâtiment en question, qui est situé en face.

Dans la nuit de lundi à mardi, une frappe contre un quartier habité du sud de Beyrouth a fait 18 morts, dont quatre enfants, et 60 blessés, selon le ministère libanais de la Santé.

Israël demande à Washington de le soutenir « après avoir attaqué l’Iran »

Le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré mardi au secrétaire d’État américain Antony Blinken que son pays comptait sur le soutien américain. « après avoir attaqué l’Iran » en représailles à l’attaque de missiles de la République islamique contre Israël le 1er octobre.

Lors d’une discussion à Tel Aviv avec Antony Blinken « En ce qui concerne l’agression iranienne et les activités terroristes de l’Iran par l’intermédiaire de ses mandataires à travers le Moyen-Orient, (M. Gallant) a souligné l’importance du soutien des États-Unis à Israël après que celui-ci aura attaqué l’Iran », indique un communiqué de ses services. « Cela renforcera la dissuasion régionale et affaiblira « l’axe du mal » » ajoute le texte.

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken lors d’une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem, le 22 octobre 2024. | HAIM ZACH (GPO) / DOCUMENT EPA-EFE

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken lors d’une rencontre avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à Jérusalem, le 22 octobre 2024. | HAIM ZACH (GPO) / DOCUMENT EPA-EFE

Lors de cette nouvelle visite dans l’Etat hébreu, Antony Blinken a pressé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de prendre « mesures supplémentaires » permettre à l’aide humanitaire, contrôlée par Israël, « atteindre les civils d’un bout à l’autre » du territoire palestinien assiégé, selon le Département d’État.

Il a également déclaré que la mort du chef du Hamas, Yahya Sinouar, constituait un « occasion importante » mettre fin à la guerre à Gaza.

Antony Blinken se rendra mercredi en Arabie Saoudite pour des discussions sur la normalisation des relations entre Riyad et Israël, a indiqué à l’AFP un responsable américain, sous couvert d’anonymat.

Les Palestiniens fuient l’offensive israélienne dans le nord de Gaza

Piégés pendant des jours par une offensive de l’armée israélienne, puis rassemblés et fouillés par des soldats leur demandant d’évacuer, des milliers de Palestiniens effrayés ont fui le nord de la bande de Gaza. Des vidéos vérifiées par l’AFP montrent des dizaines de déplacés de Gaza se dirigeant, au milieu d’un paysage de dévastation, vers un checkpoint tenu par des militaires à Jabalia, encerclé et bombardé depuis le 6 octobre par l’armée israélienne.

L’armée israélienne affirme cibler les combattants du Hamas à Jabalia, le mouvement islamiste palestinien dont l’attaque sans précédent en octobre 2023 contre Israël a déclenché la guerre dans la bande de Gaza. Selon elle, le Hamas y reconstitue ses forces et « se mélange à la population civile ».

« Seulement un petit nombre de personnes » a répondu aux appels à l’évacuation de l’armée, a déclaré à l’AFP Ismaïl al-Thawabteh, chef du service de communication du gouvernement du Hamas, affirmant que l’armée israélienne « tué ou arrêté de manière humiliante de nombreux jeunes hommes déplacés ».

La Défense civile a annoncé samedi que plus de 400 personnes étaient mortes dans le nord de la bande de Gaza depuis le 6 octobre. « Des dizaines de milliers de personnes ont été déplacées des zones du nord comme Jabalia, Beit Lahia et Beit Hanoun » vers d’autres parties du nord du territoire palestinien, comme la ville de Gaza, a déploré Louise Wateridge, porte-parole de l’Unrwa, qui estime que 400 000 personnes sont restées dans la zone.

Grèves de journalistes : des élus américains réclament une enquête

Des élus américains ont réclamé mardi l’ouverture d’un « enquête indépendante » à propos de la frappe israélienne au Liban il y a un an, au cours de laquelle un journaliste américain travaillant pour l’Agence France Presse a été blessé. «  Compte tenu de l’inaction du gouvernement du Premier ministre (israélien) Benjamin Netanyahu, les États-Unis doivent ouvrir une enquête indépendante sur cet incident. écrivent ces élus, dont le sénateur Bernie Sanders, dans une lettre adressée au président Joe Biden, au chef de la diplomatie Antony Blinken et au ministre de la Justice Merrick Garland.

Le 13 octobre 2023, une frappe imputée à l’armée israélienne au sud du Liban a tué un journaliste vidéaste de Reuters, Issam Abdallah, et blessé six autres reporters : deux de Reuters, deux de la chaîne qatarie Al Jazeera et deux de l’Agence France Presse (AFP). ), Dylan Collins et la photographe Christina Assi, qui a dû subir une amputation de la jambe droite.

Des enquêtes indépendantes menées par l’AFP, Human Rights Watch et Amnesty International ont conclu à l’utilisation d’un obus de char de 120 mm d’origine israélienne.

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