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mort d’un homme lors d’une rave party illégale, une information judiciaire ouverte – Libération

Le trentenaire a été soigné par les secours après un arrêt cardiorespiratoire ce dimanche 12 mai. Quelque 10 000 personnes s’étaient rassemblées la veille, dans ce rassemblement non déclaré qui a débuté jeudi matin dans un village proche de Saumur.

Des milliers de fêtards se sont rassemblés depuis quatre jours sur les terres agricoles de la commune de Parnay, près de Saumur (Maine-et-Loire). Événement non déclaré, « sans le consentement du propriétaire », avait souligné la préfecture, qui a pointé des risques sécuritaires, et notamment des difficultés d’accès pour les véhicules de secours. Les craintes se sont confirmées ce dimanche 12 mai : un homme d’une trentaine d’années est décédé des suites d’un arrêt cardiorespiratoire.

Les secours arrivent rapidement, mais le jeune homme décède sur le coup. La rave party non déclarée s’est terminée à midi et de nombreux participants avaient déjà commencé à quitter les lieux. L’identité de la victime n’a pu être établie en début d’après-midi, a indiqué la procureure de la République de Saumur, Alexandra Verron, qui a ouvert l’enquête. « une enquête sur les causes du décès ».

L’homme décédé était « sous stupéfiants », a déclaré une source policière, sans plus de précisions à ce stade sur la nature des substances ni sur un éventuel lien avec le décès, qui devra être établi par des analyses toxicologiques.

Les fêtards sont venus de toute la France pour participer à cet événement, malgré un arrêté préfectoral interdisant les rassemblements festifs pendant tout le long week-end du Pont de l’Ascension. Les villes et autorités voisines affirment avoir été prises par surprise. Estimé à environ 7 000 personnes vendredi, « le public a continué à affluer sur le site toute la nuit » Et « Environ 10 000 personnes sont désormais rassemblées sur le site de la rave party »a indiqué la préfecture samedi.

Ce dimanche à la mi-journée, environ 200 personnes avaient été soignées par les secouristes et pompiers présents sur le lieu de la rave party et au moins une dizaine ont été transportées à l’hôpital, selon les chiffres donnés par le sous-préfet de Saumur, Christophe Carol.

« La fête n’est pas finie, les sanctions vont tomber »

Elle avait notamment dénoncé l’absence de sanitaires et d’accès à l’eau potable sur le site, un terrain agricole privé perdu au milieu des vignes à l’orée d’un bois. Vendredi après-midi, plus de 24 heures après l’arrivée des premiers fêtards, les autorités locales ont dû installer un point d’eau temporaire à proximité. Les organisateurs de la fête sauvage n’ont pas non plus prévu de toilettes, selon la préfecture.

« Contrairement à ce que j’entends parfois, ce type de rassemblement musical peut tout à fait être autorisé, mais il doit être déclaré et organisé », a souligné Christophe Carol. « Pour nous, la fête n’est pas finie, les sanctions vont tomber » a-t-il assuré. Selon lui, tous les participants quittant le site de la rave party sont contrôlés par les gendarmes déployés sur place et seront verbalisés notamment pour participation à un attroupement illégal et participation à un trouble. C’est sans compter les procédures concernant les stupéfiants, a-t-il ajouté.

Mise à jour à 13h55 avec plus de détails sur la rave party ; à 13h30 ajout des déclarations du sous-préfet et de la consommation de drogue de la victime selon une source policière.

Cammile Bussière

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