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Mort d’Émile : une centaine de gendarmes, des drones… Comment vont se poursuivre les recherches au Haut-Vernet

Au lendemain de l’annonce de la découverte des ossements appartenant au petit Émile, disparu en juillet dernier, une centaine de gendarmes étaient engagés ce lundi dans le Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence) pour reprendre les recherches, a indiqué ce lundi Marie -Laure Pezant, porte-parole de la Gendarmerie nationale, invitée de franceinfo.

Des experts de l’institut criminel de la gendarmerie se rendent sur place « pour pouvoir analyser la zone de découverte », détaille cette dernière. Des gendarmes mobiles sont également engagés pour assurer la sécurité des lieux et interdire l’accès au hameau. Ils sont déployés aux côtés des gendarmes du département, des enquêteurs de la section de recherche et des experts.

« Chance vintage qu’on a raté »

La météo, défavorable ces dernières heures, « complique nécessairement les recherches », a déclaré la porte-parole de la gendarmerie, notamment lorsqu’il est nécessaire de recourir à des drones. Elle a déclaré : « Nous privilégierons une fenêtre météo plus favorable, mais cela ne le fera pas ». vous empêcher d’aller sur le terrain. »

Samedi, la gendarmerie nationale a été informée de la découverte d’ossements correspondant à ceux d’Émile à près d’un kilomètre du hameau du Vernet, dans une zone déjà fouillée. « Il y a une infime chance que nous l’ayons manqué lors de nos recherches », a reconnu Marie-Laure Pezant. « Nous avions engagé des moyens énormes », mais cette hypothèse reste possible « au vu de la configuration des lieux, du relief accidenté et de la végétation abondante en juillet. »

VIDÉO. Disparition du petit Émile : des ossements lui appartenant retrouvés dans le Haut-Vernet

« Il existe également l’hypothèse que les ossements auraient été apportés dans la région », a-t-elle ajouté. Parmi les experts dépêchés ce lundi, il y a des anthropologues, spécialistes de l’analyse des sols, pour savoir si les ossements étaient sur place ou s’ils ont été ramenés « par une personne, un animal qui les aurait transportés, ou par les conditions météorologiques qui aurait modifié le sol et qui les aurait déplacés ici », dit-elle.

Un coordinateur de scène de crime sur place

Les analyses devraient permettre d’en savoir plus : « Quand vous avez un corps qui est posé au sol, vous avez des éléments du sol qui permettent de savoir si le corps est resté un certain temps », a-t-elle expliqué à la radio. microphone. Parallèlement, l’analyse des os peut aussi apporter quelques réponses, mais « ces analyses peuvent être longues », prévient-elle.

Pour organiser ces différents niveaux de recherche et « procéder par méthode », un coordinateur de scène de crime sera également dépêché sur place, ajoute-t-elle.

Interrogé sur une corrélation entre le scénario organisé la semaine dernière et la découverte, deux jours plus tard, des ossements, ce dernier précise que « pour l’instant aucun lien n’a été fait » entre les deux événements. « Nous continuons à exploiter toutes les pistes », poursuit-elle.

Ce rebondissement s’est en réalité produit deux jours après un « scénario », sorte de reconstitution des faits réalisée pour la première fois depuis le lancement de l’enquête. Lors de celle-ci, 17 personnes ont été convoquées, dont toutes celles présentes le jour de la disparition d’Émile, pour tenter de déterminer leurs agissements dans les derniers instants précédant sa disparition.

Cammile Bussière

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