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Mort d’Emile : recherches déjà terminées au Vernet, ce qui ça signifie vraiment pour la suite

L’affaire concernant la disparition d’Emile a pris une nouvelle tournure le 30 mars. Le petit garçon n’avait plus donné signe de vie depuis le 8 juillet 2023. Malgré de nombreuses recherches, rien n’a été trouvé pour le retrouver. Un randonneur tombe par hasard sur le crâne d’Emile, permettant aux enquêteurs de faire une avancée incroyable dans leur enquête. Ce mercredi 10 avril, le parquet a annoncé la levée des perquisitions. « Les recherches du corps d’Émile Soleil établies sur le territoire de la commune du Haut-Vernet à partir du 30 mars 2024 suite à la découverte d’ossements par un promeneur ont été levées aujourd’hui à 15h35 »confie l’institution judiciaire.

La fin des recherches dans le Haut-Vernet ne signifie pas la fin de l’enquête. «Celles-ci ont permis la découverte de plusieurs éléments et effets corporels appartenant à Emile qui sont actuellement en cours d’évaluation par l’IRCGN», se souvient-il en premier. Comme l’indique le procureur, l’objectif est désormais de se lancer dans une toute autre enquête. « Désormais l’information judiciaire se poursuivra à la lumière des résultats des découvertes faites et de l’expertise en cours dans le but de déterminer les circonstances du décès d’Émile », il a dit. Emile a-t-il été victime d’une mauvaise chute ?

Mort d’Emile : une enquête qui continue

La disparition d’Emile est restée un véritable mystère pendant plusieurs mois. Mais comment le petit garçon a-t-il pu s’échapper sans être vu ? Aucune hypothèse n’est privilégiée par les enquêteurs mais la découverte de ce crâne constitue une avancée majeure. Le petit garçon a-t-il pu parcourir 2 kilomètres avant de faire une chute tragique ? A-t-il été kidnappé puis tué avant d’être positionné là où son crâne a été retrouvé ? Des vêtements ont été découverts à 150 mètres du premier os et, grâce à des recherches plus approfondies, d’autres ont également été découverts. Alors que la zone a été fouillée à plusieurs reprises par les enquêteurs et les bénévoles, comment ont-ils pu passer à côté de cet élément important ?

Le randonneur à l’origine de cette découverte s’est exprimé dans les colonnes de Parisienfournissant des détails sur l’endroit où elle a trouvé le crâne. « Cela faisait longtemps que je n’avais pas emprunté cette voie. » dit-elle avant de préciser : « Je ne sais plus, depuis un mois, un mois et demi. » L’os a-t-il été déplacé ? Les conditions météorologiques ont-elles joué un grand rôle dans cette disparition ? Selon le randonneur, le crâne se trouvait « en plein milieu » du chemin, ce qui laisse penser que s’il avait été là dès le départ, il aurait été retrouvé avant. Elle assure toutefois qu’elle n’est heureuse que d’une chose : avoir pu contribuer à faire avancer l’enquête. « Je me dis enfin que maman et papa vont pouvoir l’enterrer. Ils pourront savoir » dit-elle.

Mort d’Emile : pourquoi la randonneuse a-t-elle emporté le crâne avec elle ?

Dès que cette découverte fut rendue publique, une première question a été posée. Cela a inquiété la randonneuse puisqu’elle a confié avoir emporté le crâne pour le ramener chez elle. «Je le trouve au milieu de la route. Il est blanc, très propre. Il n’y a que les dents supérieures. se souvint-elle, précisant ensuite : « Je savais que c’était lui ». Consciente qu’elle pouvait faire avancer une enquête importante, la sexagénaire a utilisé les deux sacs qu’elle avait en sa possession pour emporter l’os avec elle. « J’aurais pu le quitter mais, à mon retour, il ne serait plus là. » indique-t-elle avant d’ajouter qu’elle l’a ramassé en étant consciente que « Les jours où il fait un temps comme celui-ci, si on attend, la montagne n’est plus la même. »

Avant de repartir, la randonneuse a repéré un arbre pour pouvoir montrer l’endroit à la police. «Puis j’ai vu un énorme sapin effondré sur le côté. Je me suis dit ‘c’est cet arbre qui va me servir de référence' », dit-elle. Grâce à cette indication, d’autres éléments ont pu être retrouvés à proximité du crâne. Une fois rentrée chez elle, elle a placé le crâne à l’extérieur. « Le faire entrer dans la maison est inconcevable » , assure-t-elle. La randonneuse donne son adresse et une fois sur place, les enquêteurs l’emmèneront pour un entretien de neuf heures. Le but ? Retracez le parcours emprunté et répondez à leurs questions concernant cette découverte. A ce jour, aucun élément ne permet de soupçonner la randonneuse et elle a apporté des réponses aux proches d’Emile.

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