Mort d’Emile : le petit garçon a-t-il connu le même sort que Lucas Tronche, l’adolescent disparu dans le Gard en 2015 ?
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Mort d’Emile : le petit garçon a-t-il connu le même sort que Lucas Tronche, l’adolescent disparu dans le Gard en 2015 ?

Mort d’Emile : le petit garçon a-t-il connu le même sort que Lucas Tronche, l’adolescent disparu dans le Gard en 2015 ?

Des ossements appartenant au petit Emile, le garçon de 2 ans et demi, porté disparu depuis le 8 juillet 2023 dans le Haut-Vernet, ont été retrouvés par un promeneur, non loin du lieu de la disparition, ce samedi 30 mars. ceux de l’affaire Lucas Tronche.

Près de neuf mois après sa disparition, des ossements appartenant au petit Emile ont été découverts ce samedi 30 mars dans le Haut-Vernet par un promeneur, à environ deux kilomètres de l’endroit où l’enfant de 2 ans et demi avait disparu le 8. Juillet dernier.

L’enquête doit maintenant déterminer s’il a été déplacé, ou si le corps de l’enfant a échappé aux recherches des policiers dans ce secteur, bien que fouillés à plusieurs reprises.

Lucas Tronche, retrouvé à moins de 1 km de chez lui

Ce ne serait cependant pas la première fois que le corps d’une victime serait retrouvé tardivement à proximité de son dernier emplacement. Certaines disparitions ont mis des années à trouver leur issue, comme celle de Lucas Tronche, l’adolescent de 15 ans disparu à Bagnols-sur-Cèze dans le Gard, en mars 2015, sans laisser la moindre trace.

D’importants moyens ont alors été mobilisés pour tenter de retrouver l’adolescent : des militaires ont participé à des recherches jusqu’à 4 km autour du domicile familial, le cours d’eau voisin a été sondé, un hélicoptère à vision thermique a été déployé, etc. En vain.

Pendant six ans, l’enquête s’est poursuivie. La piste pénale est alors envisagée, sans aucun élément ni témoignage permettant de la valider pleinement. Les ossements de Lucas Tronche ont finalement été retrouvés six ans plus tard, en 2021, à quelques centaines de mètres de son domicile, le long du mur d’une falaise.

Une chute accidentelle ?

L’état du cadavre de l’adolescent n’a jamais permis de connaître les causes exactes du décès. Les enquêteurs ont fini par conclure que la chute accidentelle est compatible avec les constatations faites. Même si seule une blessure par balle pouvait encore être visible sur un squelette ayant passé si longtemps dehors, se souvient Le Parisien.

Serait-ce la même chose pour le petit Émile ? C’est la question à laquelle devra répondre la suite de l’enquête. « Soit les lieux sont ceux du décès de l’enfant, et là on aurait l’hypothèse d’un accident ou d’une fugue de sa part. Soit ce n’est pas le cas et ça veut dire que quelqu’un a transporté les ossements.a résumé l’ancien procureur général Jacques Dallest dans un entretien avec Provence.

Comme l’a souligné le parquet d’Aix-en-Provence ce dimanche 31 mars, des recherches complémentaires doivent être menées par la gendarmerie nationale dans la zone où les ossements ont été retrouvés, en parallèle des analyses médico-légales des traces ADN de l’enfant.

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