Mort d’Emile au Vernet : le village « mortellement désert », l’atmosphère étouffe les habitants
Cela fait depuis le 8 juillet que le petit Émile, âgé de deux ans et demi, avait disparu dans la commune de Vernet. Très vite, toutes les pistes ont été étudiées. Ceux d’un accident, d’un enlèvement, d’un meurtre… Mais aucun d’eux n’a abouti à quoi que ce soit de concret. Pendant neuf mois, les parents du petit Emile et toutes les personnes directement ou indirectement touchées par cette affaire ont eu les mêmes questions en tête.
Dernièrement, c’est le grand-père du petit garçon qui se posait des questions, suite à son passé. Et, ce samedi 30 mars, un élément est venu relancer l’affaire. Un randonneur à la retraite a découvert des os, plus précisément ceux d’un crâne. Après analyse, il s’est avéré qu’il s’agissait du crâne du petit garçon, recherché depuis 9 mois. Cependant, la zone avait déjà été fouillée. Les ossements auraient-ils pu être déplacés et placés là volontairement ? De nouvelles questions sont alors arrivées.
Mort d’Emile : les habitants du village pris dans la spirale
Cela faisait déjà neuf mois que les habitants du village d’Emile ne vivaient plus comme avant. Ils sont venus se regarder différemment, se poser des questions les uns sur les autres. Et leur petit village est devenu une attraction pour les plus curieux. Ainsi, la découverte des ossements du petit Emile leur a permis de mettre des mots sur cette affaire, d’entamer leur deuil, mais plusieurs questions se posent encore.
Quelles sont les circonstances du décès du petit Emile ? Serait-ce un accident, un meurtre ? Qui pourrait en être responsable ? Est-il un habitant du village ? Un étranger ? Les questions se succèdent, et se ressemblent. Sur place, les mêmes habitants font face à des doutes similaires, et ont presque accueilli de nouveaux voisins : les enquêteurs, qui vont et viennent depuis neuf mois.
Journalistes et experts dans un village « déserté et meurtrier »
Experts et journalistes vont et viennent dans un Vernet qualifié de « mortellement déserté« par nos confrères du Figaro. Les habitants se font poser les mêmes questions, les gendarmes campent et tentent de lever le voile sur cette affaire, et les journalistes se ruent pour fournir les dernières informations en direct.
Tous les experts possibles ont également été réquisitionnés sur le lieu où ont été retrouvés les ossements d’Emile pour recherches et analyses : des anthropologues, des entomologistes de l’IRCGN, des géologues, des experts des scènes de crime et même un coordonnateur médico-légal. Aussi, deux unités du Centre national de dressage de chiens de la gendarmerie de Gramat (Lot) sont venues avec des Malinois spécialisés dans la détection des cadavres. Et des pilotes de drones de l’IRCGN ont également été sollicités en renfort. De nouveaux ossements ont également été découverts depuis.
