Guerre
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L’État hébreu a confirmé jeudi 17 octobre que le chef du mouvement islamiste palestinien était bien l’un des « trois terroristes tués » dans l’enclave.
C’est une mort attendue par les uns, espérée par d’autres, et pourtant surprenante. Alors que tous les regards étaient tournés depuis des semaines vers l’Iran, où une réponse israélienne était imminente depuis que la République islamique a tiré près de 200 missiles sur l’Etat hébreu, mardi 1er octobre au soir, c’est finalement vers Gaza que toute l’attention s’est portée cette année-là. Jeudi 17 octobre avec la mort du leader du Hamas, Yahya Sinwar, considéré comme l’un des cerveaux des attentats terroristes du 7 octobre. Et à ce titre, l’ennemi numéro 1 de l’État hébreu.
La nouvelle est tombée peu avant 16 heures (heure locale) : l’armée israélienne affirme avoir tué trois terroristes à Gaza et vérifie si Sinwar fait partie des morts, sans qu’aucun signe d’otages n’ait été détecté dans la zone sinistrée, en l’occurrence le district. de Tel al-Sultan, à l’ouest de Rafah. « De l’argent, des documents d’identité et du matériel de combat ont été trouvés sur les corps des terroristes, détaille ensuite le quotidien israélien Haaretz. Les forces qui les ont rencontrés n’étaient pas dans la zone pour une opération d’assassinat et n’avaient pas de renseignements préalables sur la présence de Sinwar dans cette zone. Une information qui laisse entendre que le leader du mouvement islamiste, habillé en