La revue de presse de ce mercredi 30 octobre revient sur cette issue tragique, à Toulouse, de la disparition du jeune étudiant mahorais Tadj Madi, revient également sur le procès d’un voleur de grand chemin et la journée mondiale contre les accidents vasculaires cérébraux, les accidents vasculaires cérébraux.
C’est sur la première page de notre site Web : le corps du jeune Tadj aurait été retrouvé à Toulouse…
Il s’agit d’un jeune de 20 ans originaire de Bandraboua. Il était porté disparu depuis 11 jours. Un corps a été retrouvé avant-hier soir dans un parc de Toulouse par une dame promenant son chien. Un test ADN est prévu auprès de son père pour confirmer l’identité du corps. Sa famille a peu d’espoir, plusieurs éléments permettent de faire le rapprochement.
Son père a reconnu son téléphone, une carte bancaire à son nom a été retrouvée, le corps portait les mêmes vêtements que Tadj le jour de sa disparition le 19 octobre. Il a également été retrouvé sur l’île Ramier, près de la gare où le jeune homme a emprunté un vélo, peu de temps avant d’être vu pour la dernière fois.
L’identification n’est pas formelle, selon une source policière, le décès remonte à plusieurs jours. Les enquêteurs souhaitent donc que son père procède à un test ADN pour lever tout doute subsistant. Les résultats ne seront connus que dans quelques jours. Une longue attente, alors que la famille avait déjà annoncé son décès. Une collecte de fonds en ligne a même été lancée pour aider à financer le rapatriement du corps.
Un jeune homme condamné pour extorsion d’automobilistes
C’était à Passamainty en début d’année, en période de barrages. Un groupe de jeunes a dressé une barricade sur la route de Vahibé, de l’argent en échange d’un passage. C’était le marché imposé aux automobilistes. Il était le seul à comparaître hier, les trois autres étant mineurs.
Selon Flash Info, le prévenu a nié avoir installé le barrage, il avoue avoir demandé quelques euros, mais c’était pour dépanner, pour enlever ces arbres qui traînaient là. La présidente le contredit, ses complices présumés ont reconnu avoir installé l’obstacle. Il s’agissait donc bien de racket », vous n’êtes pas un concessionnaire d’autoroutes » lui dit le magistrat face à son incompréhension.
Le jeune homme a expliqué qu’il avait renoncé à l’alcool et aux drogues depuis qu’il est devenu père, il y a trois mois. Le parquet a requis huit mois de prison. Les juges se sont montrés plus indulgents et l’ont condamné à 6 mois de prison avec sursis.
Une audience à retrouver dans Flash Info avec cette autre affaire, celle de fraude au concours de la fonction publique à Mayotte. C’était en 2015 et en 2018, les candidats réunionnais avaient été favorisés grâce à un responsable mahorais du centre de gestion. Il a été condamné hier à deux ans de prison, dont un avec sursis. Il devra également dédommager le centre de direction à hauteur de 20 000 euros, qu’il a dû débourser pour organiser un nouveau concours après l’annulation de l’ancien.
Les syndicats universitaires obtiennent gain de cause devant les tribunaux
L’UNSA avait saisi le tribunal administratif contre la direction de l’université. Les syndicats n’avaient pas accès à la liste de diffusion des enseignants, chercheurs et personnels universitaires. Il est par exemple impossible d’envoyer un préavis de grève par email à tout le monde.
Dans le Journal de Mayotte, les responsables syndicaux déplorent un manque de communication et une volonté de les faire taire. Pour la direction, il s’agit de sécurité informatique. Le conflit qui dure depuis juillet a donc été résolu par la justice administrative. Il ordonne l’accès à ces listes de diffusion. Le JDM conclut en rappelant que : « Les élections à la présidence de l’Université de Mayotte et à son conseil d’administration, les 8 et 9 novembre, s’annoncent quelque peu houleuses.»
Hier, c’était la Journée mondiale de l’AVC.
Le service de soins de suite et de réadaptation de l’hôpital de Petite-Terre a organisé des ateliers de sensibilisation, comme nous le raconte Flash Info. L’année dernière, 349 patients ont été admis au CHM pour un accident vasculaire cérébral, soit près d’un par jour.
Les patients mahorais sont également plus jeunes, 59 ans en moyenne contre 73 ans en France. Un écart qui s’explique par le manque d’accès aux soins, par l’hypertension, l’obésité et le diabète, très présents sur notre territoire. Ces accidents vasculaires cérébraux laissent souvent des séquelles.
Depuis trois ans, le service de soins de suite et de réadaptation Pamandzi est en charge de la réadaptation. Avant cela, il fallait aller chez des kinés libéraux ou à La Réunion. Compliqué lorsqu’il s’agit de faire deux à trois heures de rééducation par jour. « Quand c’est arrivé, j’étais au lit, Je ne pouvais pas bouger et aujourd’hui je peux marcher avec une canne », raconte un ancien patient du service.
Certains de ces patients pourront également être hébergés dans une clinique privée des Hauts-Vallons, spécialisée en rééducation. L’ouverture est prévue le 12 novembre, projet porté par le groupe réunionnais Les Flamboyants. Plus de détails dans Flash Info.
Le Journal de Mayotte fait le point sur Octobre Rose
Le mois de sensibilisation au cancer du sein touche à sa fin. En chiffres, cela représente une vingtaine d’actions, plus de 1 200 personnes sensibilisées, dont 350 palpations mammaires. Ces dépistages ont notamment été rendus possibles par la caravane du Centre régional de coordination du dépistage des cancers de Mayotte. 200 personnes ont également été invitées pour une mammographie. Pour l’instant, seul le cabinet privé de radiologie de Mamoudzou dispose d’une mammographie. Le directeur de l’ARS, pour une deuxième mammographie à l’hôpital de Petite-Terre d’ici la fin de l’année.
En attendant, l’ARS l’a martelé durant le mois d’octobre : le premier geste est l’auto-palpation.
La mobilisation continue : le cancer du sein est le plus fréquent et le plus mortel chez les femmes. Et nous nous en souvenons : Les hommes peuvent également être concernés.