Mort de Neko, chat écrasé par un TGV : la SNCF enfin relaxée en appel
C’est sans doute l’épilogue de cette triste affaire. La SNCF a été relaxée en appel vendredi, près de deux ans après les faits, indique France Bleu. Le 2 janvier 2023, le chat Neko, muni d’un titre de transport en cours de validité, avait échappé à l’attention de sa maîtresse qui s’apprêtait à quitter Paris pour Bordeaux avec sa fille de 15 ans.
L’animal s’était réfugié sous le train, en gare Montparnasse, quelques minutes avant le départ. Malgré les demandes des propriétaires du chat de retarder le départ, le train, avec 800 passagers à bord, est reparti, écrasant le félin qui, selon la compagnie ferroviaire, « n’était pas pas visible » jusqu’au départ du convoi.
SNCF Voyageurs a été poursuivi devant le tribunal de police pour « atteinte involontaire à la vie ou à l’intégrité d’un animal domestique ». Elle a été reconnue coupable de « négligence » et condamnée mardi à 1 000 euros d’amende par le tribunal de police de Paris. L’entreprise a également dû verser 1 000 euros à chacun des deux plaignants, propriétaires de l’animal, à titre de dommages et intérêts.
Aucune faute commise
Lors de l’audience d’appel fin septembre, le contrôleur du train a réitéré qu’il avait « J’ai dû siffler plus longtemps et plus fort que d’habitude, dans l’espoir de lui faire peur, puis j’ai fermé les portes et le train est parti.. Le parquet avait requis l’acquittement de la SNCF, estimant qu’aucune faute n’avait été commise. Un avis suivi par la cour d’appel.
L’affaire avait ému l’opinion publique. » Tu n’as pas honte ? », avait demandé la Fondation Brigitte Bardot à la SNCF. Le ministre de l’Intérieur de l’époque Gérald Darmanin se disait « particulièrement choqué « .