Huit mois après la mort de Matthew Perry, la police de Los Angeles continue d’enquêter sur les circonstances du drame.
Le magazine « People » révèle que plusieurs personnes pourraient bientôt être inculpées.
Au cœur du problème : la prise de kétamine, un anesthésique utilisé dans le traitement de la dépression.
Nouveau rebondissement dans « l’affaire » Matthew Perry. Le 28 octobre dernier, l’inoubliable Chandler de la série Amis a été retrouvé mort dans le jacuzzi de sa maison de Los Angeles. Le bureau de médecine légale du comté de Los Angeles a conclu qu’il s’agissait d’un accident, attribuant la tragédie aux effets aigus de la prise de kétamine. Un anesthésique que l’acteur s’est fait injecter dans le cadre d’un traitement psychiatrique pour sa dépression. Fin de l’histoire ? Pas assez.
Le 22 mai, à la surprise générale, la police de Los Angeles révélait qu’elle poursuivait ses investigations sur les circonstances de la mort de l’acteur de 54 ans. La question que se sont alors posées les enquêteurs : comment Matthew Perry a-t-il obtenu la dose mortelle de kétamine alors qu’il n’avait pas eu de séance d’injection supervisée plusieurs jours avant le drame ?
Une molécule détournée comme médicament
Un mois plus tard, une source proche de l’enquête révélait ce mercredi à Personnes que « plusieurs personnes« Les personnes impliquées dans cette affaire complexe pourraient bientôt être inculpées. La décision appartient au procureur général de Californie, qui a refusé de commenter pour l’instant. Mais cela pourrait relancer le débat autour de la kétamine dans le traitement de la dépression.
Bien qu’elle soit déjà approuvée depuis plusieurs années aux Etats-Unis et en Europe face aux crises suicidaires et dans le cas de dépressions dites résistantes, certains psychiatres restent réticents. Sans nier son efficacité, ils craignent le risque d’addiction, d’autant que la molécule est souvent utilisée à mauvais escient comme médicament par certains patients. Comme cela pourrait être le cas pour Matthew Perry.
Longtemps déprimé, l’acteur a lutté pendant des années contre son addiction aux analgésiques et à l’alcool. Dans ses mémoires publiées l’année dernière, il confiait avoir subi 65 séances de sevrage, dépensant plus de neuf millions de dollars pour tenter de se soigner. Il avait également subi plusieurs interventions chirurgicales liées à ses problèmes, dont une opération du côlon de sept heures en 2018.je devrais être mort« , il a écrit.