Mort cérébrale, il se réveille en pleine opération : l’incroyable histoire d’un patient américain

En 2021, TJ Hoover, un patient américain, a été déclaré en état de mort cérébrale suite à une overdose.

Mais alors que les médecins commençaient à prélever ses organes, il s’est réveillé sur la table d’opération.

Trois ans plus tard, d’autres témoignages ont été rendus publics, remettant en cause la procédure de collecte des dons d’organes aux Etats-Unis.

Il est bel et bien vivant. Il y a trois ans, TJ Hoover, un patient américain, était déclaré en état de mort cérébrale à l’hôpital de Richmond aux États-Unis après une overdose. Sa famille découvre alors qu’il est sur la liste des donneurs d’organes. Il est donc transporté au bloc opératoire pour qu’ils puissent être pris en charge. Mais, dans la salle d’opération, TJ Hoover commence à bouger, tandis que les larmes coulent sur son visage.

En France, il est obligatoire de réaliser un examen qui certifie que le sang ne circule plus dans le cerveau.

Julien Rogier, anesthésiste-réanimateur et chef de l’unité de prélèvement d’organes au CHU de Bordeaux

L’équipe médicale se rend compte qu’il est toujours en vie. Un drame a été évité de peu. Comment une telle erreur est-elle possible ? Pour s’assurer de sa mort cérébrale, les médecins ont procédé à des examens cliniques. Ils ont par exemple vérifié l’absence de réflexes oculaires et de mouvements respiratoires. Aux États-Unis, cela suffit à déclarer un état de mort cérébrale, mais pas en France.

« En France, il est obligatoire de réaliser un examen qui certifie que le sang ne circule plus dans le cerveau. Dans ce cas, en France, il s’agit d’un scanner cérébral. Réaliser cet examen rend le diagnostic sûr à 100%. La grande différence avec les États-Unis, c’est que probablement, dans le cas de ce patient américain, le scanner cérébral n’était pas obligatoire, il n’y a eu aucune confirmation. explique le docteur Julien Rogier, anesthésiste-réanimateur et chef de l’unité de prélèvement d’organes au CHU de Bordeaux, dans la vidéo ci-dessus.

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Depuis ces révélations, une enquête est en cours aux Etats-Unis pour déterminer les responsabilités au sein de l’équipe médicale. Les médecins américains craignent que l’expérience de cet homme, largement médiatisée, ne réduise le nombre de donneurs dans le pays. Par ailleurs, d’autres témoignages ont été rendus publics, remettant en cause la procédure de prélèvement d’organes donnés. Ces personnes ont été entendues en septembre devant la commission de l’énergie et du commerce du Congrès.