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morceaux choisis du texte du Vatican sur la dignité humaine

Le Vatican a publié ce lundi 8 avril un nouveau document sur la dignité humaine, élaboré par le Dicastère pour la doctrine de la foi. Voici une sélection des principales dominantes.

§1.(Dignitas infinita) Une dignité infinie, inaliénablement fondée dans son être même, appartient à chaque personne humaine, en toutes circonstances et quel que soit l’état ou la situation dans laquelle elle se trouve.elle est. Ce principe, pleinement reconnaissable même par la seule raison, consacre la primauté de la personne humaine et la protection de ses droits. L’Église, à la lumière de la Révélation, réaffirme et confirme sans réserve cette dignité ontologique de la personne humaine (…). CONTREest-ce la vérité queelle tire les raisons de son engagement auprès des plus faibles et des moins dotés de pouvoir.

§11. La Révélation biblique enseigne que tous les êtres humains possèdent une dignité intrinsèque car ils sont créés à l’image et à la ressemblance de Dieu (…) L’humanité a une qualité spécifique qui la rendelle nn’est pas réductible à la pure matérialité. L’« image » ne définit pas l’âme ou les capacités intellectuelles, mais la dignité de l’homme et de la femme. Tous deux, dans leur relationl’égalité etl’amour mutuel, remplissent la fonction de représenter Dieu dans le monde et sont appelés à prendre soin et à nourrir le monde. Être créé à l’image de Dieu signifie donc posséder en nous une valeur sacrée qui transcende toutes les distinctions sexuelles, sociales, politiques, culturelles et religieuses. Notre dignité nous est donnée, ellen’est ni revendiqué ni mérité. Chaque être humain est aimé et voulu par Dieu pour lui-même et est donc inviolable dans sa dignité. (…)

§15. Pour clarifier davantage la notion de dignité, il est important de souligner que la dignité n’est pas accordée à la personne par d’autres êtres humains (…).

§27. La dignité deÊtre humain inclut également la capacité, inhérente à la nature humaine elle-même, deassumer des obligations enversrespect des autres.

► Cas particuliers de violation de la dignité humaine

§34. Pour souligner quelques-unes des nombreuses violations graves de la dignité humaine dans le monde contemporain, nous pouvons rappeler ce que le Concile Vatican II a enseigné à cet égard. Il faut reconnaître ques’oppose à la dignité humaine « tout ce qui ests’oppose à la vie elle-même, comme à toute forme d’homicide, de génocide, d’avortement, d’euthanasie et même de suicide délibéré« . Porte également atteinte à notre dignité « tout ce qui constitue une violation de l’intégrité de la personne humaine, tel que les mutilations, les tortures physiques ou morales, les contraintes psychologiques ».« . Et enfin « tout ce qui porte atteinte à la dignité de l’homme, comme les conditions de vie inhumaines, les emprisonnements arbitraires, les déportations, l’esclavage, la prostitution, la traite des femmes et des jeunes ; ou encore les conditions de travail dégradantes qui réduisent les travailleurs au rang de purs instruments de dénonciation ». , sans égard pour leur personnalité libre et responsable

« . (…) La peine de mort, elle aussi, porte atteinte à la dignité de tout être humain, inaliénable en toutes circonstances. Au contraire, il faut reconnaître que « le rejet ferme de la peine de mort montre à quel point il est possible de reconnaître la peine de mort ». dignité inaliénable de chaque être humain et d’accepter sa place dans cet univers. Étant donné que si je ne la refuse pas au pire criminel, je ne la refuserai à personne, je donnerai à chacun la possibilité de partager cette planète avec moi malgré ce peut nous séparer (**).» Il semble également opportun de rappeler la dignité des personnes incarcérées, souvent contraintes de vivre dans des conditions indignes, et que la pratique de la torture porte atteinte à la dignité de tout être humain au-delà de toute limite, même si la

nous sommes coupables de crimes graves. Gaudium et spes

, pas. 27.

(**) Fratelli tutti,

N° 269. ► Guerre§38. (…) « Avec son cortège de destructions et de souffrances, la guerre porte atteinte à la dignité humaine à court et à long terme. Aucune guerre ne vaut les larmes d’une mère qui a vu son enfant mutilé ou mort ; aucune guerre ne vaut la perte de la vie, même d’une seule personne humaine, d’un être sacré, créé à l’image et à la ressemblance du Créateur ; aucune guerre ne vaut l’empoisonnement de notre maison commune ; et aucune guerre ne vaut le désespoir de ceux qui sont contraints de quitter leur patrie et sont privés, d’un instant à l’autre, de leur foyer et de tous les liens familiaux, amicaux, sociaux et culturels tissés, parfois depuis des générations. . »

Francis, Message aux participants du 6eForum de Paris sur la Paix (10 novembre 2023). ► Traite des êtres humains §42.Pour ces raisons, l’Église et l’humanité ne doivent pas renoncer à lutter contre le phénomène du « commerce des biens ».

organes et tissus humains, exploitation sexuelle des enfants, travail forcé

y compris la prostitution

, le trafic de drogue et d’armes, le terrorisme et la criminalité internationale organisée. L’ampleur de ces situations et le nombre de vies innocentes qu’elles sacrifient sont telles qu’il faut éviter toute tentation de tomber dans un nominalisme de déclarations à effet apaisant sur les consciences. (…) En substance, (la traite) nie la dignité humaine d’au moins deux manières : « La traite défigure l’humanité de la victime, en portant atteinte à sa liberté et à sa dignité. Mais en même temps, cela déshumanise celui qui le commet.

« .

Francis,

Fratelli tutti, pas. 188. ► Maternité pour autrui

§50. La pratique de la maternité de substitution porte en même temps atteinte à la dignité de la femme qui y est contrainte ou qui décide librement de s’y soumettre. Avec une telle pratique, la femme se détache de l’enfant qui grandit en elle et devient un simple moyen asservi au profit ou au désir arbitraire d’autrui. Ceci est en totale contradiction avec la dignité fondamentale de tout être humain et avec son droit d’être toujours reconnu pour lui-même et jamais comme instrument d’autre chose. ► Euthanasie et suicide assisté§52. Il est certain que la dignité de la personne malade dans un état critique ou terminal exige que chacun fournisse les efforts appropriés et nécessaires pour soulager ses souffrances par des soins palliatifs appropriés et en évitant tout effort thérapeutique acharné ou toute intervention disproportionnée. Ces soins répondent au « devoir constant de comprendre les besoins du patient : besoins d’assistance, de soulagement de la douleur, besoins émotionnels, affectifs et spirituels ». Mais un tel effort est tout autre, distinct, et même contraire à la décision de mettre fin aux siens. la vie ou la vie d’autrui sous le poids de la souffrance. La vie humaine, même dans sa condition douloureuse, porte une dignité qui doit toujours être respectée, qui ne peut être perdue et dont le respect reste inconditionnel. En effet, il n’y a pas de conditions sans lesquelles la vie humaine cesse d’être digne et peut donc prendre fin.Congrégation pour la Doctrine de la Foi, LettreSamaritanus bonus (14 juillet 2020), V, n. 4.

Eleon Lass

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