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Moquée sur les réseaux sociaux, moquée pour sa performance, l’Australienne Raygun répond à ses détracteurs

Moquée sur les réseaux sociaux, moquée pour sa performance, l’Australienne Raygun répond à ses détracteurs

Ciblée par de nombreuses moqueries sur les réseaux sociaux après sa performance au premier tour de l’épreuve de breaking vendredi aux JO, l’Australienne Rachael Gunn a tenu à défendre sa « créativité ».

Elle assure ne pas avoir de regrets. Et peu importe si elle a perdu tous ses combats sans récolter le moindre point de la part des juges. Battue à plate couture lors des qualifications vendredi, pour les débuts (mixtes) du breaking aux Jeux olympiques, l’Australienne Rachael Gunn, alias Raygun, n’a pas été épargnée sur les réseaux sociaux. Ciblée par les critiques des internautes et des moqueries très dures pour son style et ses figures jugées peu académiques, celle qui a été éliminée par la b-girl française Syssy a tenu à défendre sa performance.

« Je voulais proposer quelque chose de nouveau »

« Tous mes mouvements étaient originaux. La créativité est très importante pour moi. Parfois, elle trouve un écho auprès des juges, parfois non. Mais j’ai fait mon truc. Je voulais venir ici et faire quelque chose de nouveau. C’est ma force. Je savais que je ne pouvais pas battre ces filles dans ce qu’elles font de mieux, alors je voulais bouger différemment, être créative. J’étais une outsider et je voulais laisser ma marque d’une manière différente », a-t-elle déclaré dans des commentaires rapportés par The Guardian.

Rachael Gunn, 36 ans, professeure d’université et docteure en études culturelles, étudie les spécificités et l’évolution du breakdance, discipline née aux États-Unis dans les années 1970 et inscrite pour la première fois au programme des Jeux olympiques de Paris. L’expérience ne sera toutefois pas répétée à Los Angeles en 2028.

« Qu’est-ce qu’un sport olympique ? C’est une question tellement vaste… Quelles sont les similitudes entre le dressage et la natation artistique ? Entre le sprint et le pentathlon ? J’ai l’impression que le breaking répond aux critères requis. En tout cas, ce n’est pas la fin du breaking, la culture de ce sport est forte », a réagi « Raygun », avant tout fier d’avoir été représenté aux Jeux et pas perturbé par les moqueries subies sur les réseaux sociaux.

« J’espère que demain, la demande sera la même pour les b-boys », a-t-elle conclu sur Instagram. « N’ayez pas peur d’être différent. Foncez, vous ne savez jamais où cela vous mènera. »

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