Montpellier paie cher son incohérence à l'extérieur en Top 14
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Montpellier paie cher son incohérence à l’extérieur en Top 14

Montpellier paie cher son incohérence à l’extérieur en Top 14

Cela fait désormais trois matches consécutifs à l’extérieur que Montpellier reproduit les mêmes erreurs. Trop intermittent pour espérer faire un carton. A Bayonne (28-27, 4e journée), le MHR a raté sa première période (15-0 à la pause) avant de se réveiller dans la seconde, s’inclinant même sur le fil. Sur la pelouse du Stade Français, une semaine plus tard, scénario inverse avec un premier acte solide (6-13) avant de sombrer en deuxième partie de match (29-20). Rebelote samedi à Toulon, où Montpellier menait à la mi-temps (6-10) pour finalement s’incliner assez nettement (30-17).

Dans la semaine, l’entraîneur du banc de touche Antoine Battut a insisté sur la nécessité pour cette équipe d’être plus régulière sur 80 minutes à l’extérieur, à l’image de ce qu’elle avait pu faire à Béziers contre Perpignan (7-26, 2e journée). Le staff avait souligné dans la semaine l’importance d’éviter au maximum ces trous d’air qui coûtent beaucoup de points et mettent une équipe en quête de certitudes au fond de l’océan. Si à Mayol les hommes de Joan Caudullo ont été globalement cohérents stratégiquement, ils ont essuyé un 19-0 rédhibitoire entre l’essai de Facundo Isa (43e) et celui de Teddy Baubigny (65e).

« Nous avons réussi à bien commencer le match, mais en seconde période, nous avons commis plus d’erreurs, nous étions plus souvent dans notre moitié de terrain et nous avons fini par le payer. »a déclaré l’ailier du MHR Maël Moustin. Les 46 plaquages ​​manqués, dont 19 sur le seul ailier toulonnais Jiuta Wainiqolo et les six ballons perdus en touche – un problème récurrent dans ce secteur depuis le début de la saison – n’ont pas non plus aidé à tenir le bras de fer.

« On joue la sécurité, on le sait »

Joan Caudullo, entraîneur de Montpellier

Sans oublier évidemment cette « erreur de jeunesse », raconte Joan Caudullo de Thomas Vincent qui, voulant sauver une touche, a tenté une passe aveugle vers Madosh Tambwe, interceptée par Baptiste Serin pour l’essai du break (20-10, 59e). Le genre de rapprochement qui plombe le moral déjà au plus bas d’une équipe en difficulté mentale.

« Ce qui me dérange, encore une fois, c’est qu’on perd à cause de nous-mêmes, a regretté le responsable du MHR après la rencontre. L’équipe d’en face n’est pas au dessus de nous mais on continue à faire la même chose. Aujourd’hui (samedi), nous sommes réalistes en première mi-temps, solides défensivement mais il ne faut pas lâcher dans cette seconde mi-temps. Il faut réussir à tenir notre stratégie pendant 80 minutes. Il y a aussi une part psychologique, pour mieux savoir gérer les matchs, l’écart au score et, encore une fois, éviter ces trois-là d’air. Zéro point aujourd’hui (samedi), c’est un gros raté. »

Un de plus pour une équipe qui n’a remporté que deux de ses sept premiers matches et se retrouve coincée en bas du classement (12e), quelques mois après avoir eu la peau en Top 14 dans les dernières minutes d’un barrage à Grenoble. . Samedi, La Rochelle est attendue au Stade GGL, où Montpellier reste sur un succès étriqué contre Vannes (26-24). « Nous jouons la sécurité, nous le savons, ajouta Caudillo. Nous avons des matchs à gagner… » Et une cohérence à trouver.

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