» Pas inquiet », le discours des Montpelliérains en zone mixte ne se voulait pas alarmiste. Mais après dix journées, l’équipe de Montpellier a perdu huit fois, ne compte que quatre points et l’équipe désormais dirigée par Jean-Louis Gasset a échoué face à un concurrent pour le maintien. « Nous sommes déçus, c’était un match de peur, a indiqué l’entraîneur héraultais. Il était évident que cela allait se résumer à un détail. » C’était le cas, avec un penalty sifflé (73e) pour un handball de Falaye Sacko après une tête d’André Ayew. Organisés autour d’une défense à cinq pour favoriser l’intégration de la recrue Nikola Maksimovic et gagner en solidité, après les gifles subies contre Marseille (0-5) puis Toulouse (0-3), les Montpelliérains ont été longtemps inexistants devant et ont fait ne mérite pas mieux.
« Ça aurait dû faire plus mal que ça »
Jean-Louis Gasset, entraîneur de Montpellier
« On n’a pas souffert comme contre Toulouse, où toutes les contre-attaques ont été meurtrières, dit Gasset. On avait l’impression de les faire douter à chaque contre. Cela aurait dû faire plus mal que ça. » Il faudra y parvenir lors de la prochaine rencontre face à Brest (10 novembre) et toujours sans une ribambelle de blessés, ni Téji Savanier, toujours suspendu. « Quand on est dans une période comme celle-ci, rien ne va plus, note Gasset. Il ne faut pas se laisser décourager, même si les classements seront difficiles à suivre, car il y a désormais un écart. Nous ne sommes pas condamnés. Il y a dix jours, la mission était difficile, je le savais, tout allait de travers, je le sentais. C’est très difficile, mais c’est possible. »
La saison dernière, l’entraîneur de 70 ans, alors au chevet de l’OM, avait annoncé qu’il allait prendre sa retraite juste avant le dernier déplacement de la saison, au Havre. Le voilà revenu pour une mission très compliquée : battu dimanche en Normandie, le club héraultais se retrouve désormais à six longueurs du barragiste et cela ne plaira pas aux supporters héraultais, venus mercredi au centre d’entraînement pour exprimer leur colère.
