Habillés d’orange et de noir, les bonbons sont aussi la star d’Halloween. Et les distributeurs et les confiseurs l’ont bien compris, peut-être même trop en fait. Selon une étude récente de l’UFC-Que Choisir, les prix des bonbons d’Halloween sont 30 % plus chers que les bonbons classiques équivalents.
« Pour la marque Haribo, leader du marché, la différence monte même à 35% » souligne même l’association de consommateurs. Le pire, c’est qu’on ne le voit pas au premier coup d’œil : les emballages de bonbons d’Halloween sont repensés et semblent souvent bon marché individuellement. « Mais les prix au kilo sont révélateurs de la flambée », affirme l’UFC-Que Choisir qui donne quelques exemples : un paquet de Dragibus rouge, orange et noir coûte 49 % plus cher au kilo qu’un sac de Dragibus multicolore. Idem pour les bonbons « croco pik » devenus chauves-souris, lunes et chapeaux de sorcière qui affichent en effet un prix 25 % plus cher que d’habitude.
Il faut être vigilant
Quant aux bonbons Carambar, il faut faire attention : habituellement, le paquet de 320 grammes coûte 2,55 euros, il passe à 3,75 € pour 380 grammes. pour Halloween. C’est un peu trompeur pour le consommateur qui pourrait penser qu’ils coûtent plus cher parce qu’ils sont plus nombreux, mais au kilo, le prix passe de 7,97 € à 9,87 € le kilo.
Selon l’UFC-Que Choisir, cette augmentation globale du prix des bonbons d’Halloween n’a même pas de justification raisonnable, comme l’augmentation du prix du sucre par exemple. C’est juste une immense aubaine pour les pâtissiers qui profitent des envies des jeunes adultes très friands d’Halloween. « Plus d’un tiers des 25-34 ans et près d’un quart des 18-24 ans prévoient d’assister à la fête, selon une enquête OpinionWay pour Bonial », rappelle l’association, qui ajoute que l’année dernière, près de 50 millions de sachets de bonbons ont été vendus sur le seul mois d’octobre, pour un montant total de 129 millions d’euros, selon le magazine spécialisé de la consommation. LSA.