S’il prétendait la veille ignorer les supposées vertus du monoxyde de carbone, Tadej Pogacar s’est montré ce mercredi beaucoup plus prolixe sur le sujet.
C’est difficile à comprendre… Il y a à peine 24 heures,
Tadej Pogacar a prétendu ne pas être au courant de l’utilisation du monoxyde de carbone dans son équipe comme dans l’équipe de son grand rival Jonas Vingegaard. Quand j’ai entendu parler de ça, j’ai pensé aux gaz d’échappement des voitures. Je n’y connais pas grand chose, donc je n’ai pas de commentaire à faire. Je ne sais pas ce que c’est. J’ai toujours pensé à ce qui sort des gaz d’échappement d’une voiture.
»
Ce mercredi, à la fin du 17et étape de la
Tour de Francele changement de discours du Slovène, actuel leader de la Grande Boucle, est frappant : « C’est un test au camp d’altitude, pour voir comment vous réagissez à l’altitude. Cela dure deux ou trois minutes, vous respirez dans un ballon pendant une minute, puis sans le ballon, vous regardez votre hémoglobine. »
« Je n’ai fait que la moitié du test »
Un retournement de situation qui intrigue, à l’image de la suite de l’histoire du favori à la victoire cette année. Il faut refaire le test dans deux semaines. Mais la fille qui faisait le test n’est pas revenue, alors je n’ai fait que la moitié du test. De toute façon, ce n’est pas comme si tu respirais du monoxyde de carbone, c’est plutôt un test pour voir comment tu réagis à l’altitude. »
Selon une enquête récente menée par Escape CollectiveAu moins trois équipes de ce Tour 2024 utilisent un recycleur de monoxyde de carbone pour simuler des séances d’entraînement en haute altitude : Visma-Lease a Bike, UAE Emirates et Israel-Premier Tech. Un moyen de booster ses performances sur les étapes clés du Tour de France sans se retrouver dans le collimateur de l’Agence mondiale antidopage (AMA).
