Monkeypox : le vaccin protège « aussi efficacement contre le variant », assure Brigitte Autran, présidente de Covars
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Monkeypox : le vaccin protège « aussi efficacement contre le variant », assure Brigitte Autran, présidente de Covars

Monkeypox : le vaccin protège « aussi efficacement contre le variant », assure Brigitte Autran, présidente de Covars

Brigitte Autran, présidente du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars), assure que la France est « équipés pour faire face à cette épidémie » la variole du singe (Mpox), sur France Inter samedi 17 août 2024.

La situation concernant le monkeypox s’est aggravée ces derniers jours. Mercredi 14 août, l’OMS a déclaré l’état d’urgence de santé publique face à l’épidémie de Mpox qui sévit déjà depuis plusieurs semaines en Afrique. Le lendemain, jeudi 15 août, un premier cas en Europe du nouveau variant a été détecté en Suède et le fabricant du vaccin, le laboratoire danois Bavarian Nordic, a déposé vendredi 16 août une demande auprès de l’Agence européenne des médicaments pour étendre la vaccination aux adolescents de 12 à 17 ans.

Dans ces conditions, le Premier ministre démissionnaire Gabriel Attal a annoncé une « état de vigilance maximale » en France concernant le Mpox. Invité de France Inter, samedi 17 août, le président de Covars s’est néanmoins voulu quelque peu rassurant : « Nous sommes équipés pour faire face à cette épidémie avec des vaccins qui fonctionnerontldit le professeur Brigitte Autran. Il faut être optimiste. Il existe des vaccins pour différentes populations et les fabricants sont prêts à augmenter la production.

Particulièrement dangereux pour les populations à risque

Bien que le vaccin bavarois nordique soit actuellement le seul sur le marché, il protège « également efficace contre le variant »assure Brigitte Autran. En France, la vaccination obligatoire contre la variole a été arrêtée dans les années 1970, après l’éradication de la maladie. Pourtant, les spécialistes ne s’attendent pas à une épidémie massive en Europe, comme celle du Covid-19, mais plutôt à des cas « limité à quelques clusters », explique Xavier Lescure, infectiologue à l’hôpital Bichat à Paris.

Ce sont principalement les populations à risque qu’il faut surveiller (jeunes enfants, personnes âgées, malades, femmes enceintes). Les principales causes de mortalité par Mpox sont la malnutrition et la déshydratation.

publié le 17 août à 18h04, Auguste Breton, 6Medias

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