Suite à l’annonce de la détection d’un premier cas confirmé de variole du singe (MPOX) le 12 septembre par le ministère de la Santé, une vague d’inquiétude a soufflé sur la population. Le coordonnateur du Centre national des opérations d’urgence de santé publique au ministère de la Santé, Dr Mouad Lamrabet, a donc tenté de rassurer les citoyens, rapporte Assabah du week-end (14 et 15 septembre).
Dans une déclaration à la presse, il a donné des explications sur la différence entre les cas détectés à Marrakech et en Europe et la nouvelle souche découverte en République démocratique du Congo.
Ces propos ont levé l’ambiguïté qui avait suivi la première annonce du ministère de la Santé. Lamrabet a ainsi précisé que l’épidémie de Mpox dans le monde a vu la propagation de deux variants. La souche n°2 (clade 2), la moins virulente, est apparue en 2022 et s’est propagée en Europe et dans toutes les régions du monde, dont le Maroc où 5 cas avaient été détectés. La deuxième souche (clade 1), est connue pour sa dangerosité. Elle s’est propagée en République démocratique du Congo. Toujours selon le médecin, les premières données révèlent que le cas détecté à Marrakech concerne la souche n°2, la moins dangereuse, et non celle du Congo.
Donc, « La situation épidémiologique au Maroc n’est pas préoccupante. Au contraire, la détection du cas de Marrakech signifie que le système national de suivi et de surveillance fonctionne efficacement. Un système efficace pour identifier tout cas du variant du Congo démocratique« .
Toujours selon le coordinateur du Centre national des opérations d’urgence, les premières données épidémiologiques seront transmises au laboratoire avant que l’hôpital militaire de Marrakech ne fournisse les résultats génomiques, relaie Assabah.
Il rassure sur l’état considéré comme stable du cas détecté au Maroc et sur les personnes contacts placées en quarantaine alors que l’opération de comptage des autres personnes contacts est toujours en cours.