Tedros Adhanom Ghebreyesus a annoncé dimanche qu’il prévoyait de convoquer un comité d’experts pour déterminer s’il fallait déclarer l’épidémie de Mpox comme une urgence internationale.
Le chef de l’OMS a déclaré que l’agence des Nations Unies et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies intensifiaient leurs efforts pour interrompre la transmission du virus.
La République démocratique du Congo, le Burundi, la Côte d’Ivoire, le Kenya, le Rwanda et l’Ouganda ont annoncé avoir enregistré plusieurs cas.
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La variole du singe : la peur d’une nouvelle épidémie
L’alerte maximale que l’OMS peut donner sera-t-elle donnée ? Tedros Adhanom Ghebreyesus a annoncé dimanche qu’il comptait réunir un comité d’experts pour déterminer s’il fallait déclarer une urgence internationale face à l’épidémie de Mpox, également connue sous le nom de « variole du singe », qui se propage actuellement dans plusieurs pays africains.
Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a déclaré que l’agence des Nations Unies et les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies, entre autres, intensifiaient leurs efforts pour interrompre la transmission du virus. « Mais davantage de financement et de soutien sont nécessaires pour une réponse globale. »il a écrit sur le réseau social X.
« J’envisage de réunir un comité d’urgence sur les réglementations sanitaires internationales pour me conseiller sur la question de savoir si Épidémie de variole doit être déclarée urgence de santé publique de portée internationale »Il a poursuivi. Une qualification que le patron de l’OMS pourrait lancer sur avis du comité.
Alors qu’une souche plus mortelle de #mpox se propage dans plusieurs pays africains, @WHO, @AfricaCDC, les gouvernements locaux et les partenaires intensifient encore la réponse pour interrompre la transmission de la maladie. Mais davantage de financement et de soutien pour une réponse globale sont nécessaires. J’envisage… — Tedros Adhanom Ghebreyesus (@DrTedros) 4 août 2024
Plus de 11 000 cas en RDC
Le 11 juillet, l’OMS a mis en garde contre la menace sanitaire mondiale posée par le virus Mpox, exprimant son inquiétude face à l’apparition d’une nouvelle souche plus mortelle du virus en République démocratique du Congo. La RDC a signalé plus de 11 000 cas, dont 450 décès.
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Plusieurs Etats ont récemment annoncé avoir identifié des cas de Mpox. Les deux premiers cas de Mpox ont été identifiés en Ouganda, a annoncé le ministère ougandais de la Santé samedi 3 août. Deux autres cas ont été identifiés la semaine dernière au Rwanda, dont une personne qui est déjà sortie de l’hôpital, a annoncé le ministère de la Santé du pays jeudi 1er août. Un premier cas de Mpox a également été identifié au Kenya, a annoncé le ministère kényan de la Santé mercredi 31 août. Le même jour, la Côte d’Ivoire a annoncé avoir identifié deux cas « non mortel » de Mpox dans ce pays.
