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« Mon mouvement politique est à genoux », reconnaît Jordan Bardella

« Mon mouvement politique est à genoux », reconnaît Jordan Bardella

Au lendemain des réquisitions du parquet dans l’affaire des assistants des députés européens du Front national, le président du RN a regretté que « la justice cherche à triompher là où la classe politique a échoué ».

Le Rassemblement national (RN) est solidaire. Au lendemain des réquisitions du parquet dans l’affaire des assistants des députés européens du Front national, – qui ont requis mercredi une inéligibilité de cinq ans assortie d’une exécution provisoire contre Marine Le Pen -, tous les cadres mais surtout le président du fête avec la flamme répond. Alors que son prédécesseur pourrait être empêché de se représenter en 2027 si les juges suivaient les demandes du parquet, le jeune responsable, invité jeudi soir par CNews, a reconnu que son « mouvement sur un genou au sol ». « On ne peut pas accepter qu’un juge, parce qu’il a décidé d’avoir Marine Le Pen en face, exige l’inéligibilité d’un candidat potentiel à l’élection présidentielle »» cracha-t-il. Tous « en croyant à la probité et à l’honnêteté totale » de son mentor.

Et martelez : « Un procureur ne peut pas décider, avant même d’avoir épuisé toutes les voies d’appel, comment fonctionne la démocratie d’un pays. » Dans le cas où cet empêchement se confirmerait en quelques mois, l’eurodéputé de 29 ans pourrait-il porter les couleurs de son camp d’ici deux ans et demi ? S’il dit « se préparer à exercer le pouvoir » – comme lors des élections législatives anticipées de juin 2024 -, Jordan Bardella « Je n’ai pas l’intention de gagner de l’argent pendant cette période ». Et assure ne pas se présenter aux élections « les mêmes fonctions pour lesquelles Marine Le Pen se prépare. »

« Une revanche »

Le patron du RN n’a peut-être pas envie « commentaire » cette hypothèse, il considère qu’elle « choque beaucoup de Français, et des dirigeants politiques qui ne sont pas de notre famille politique »soulignant la déclaration surprise de Gérald Darmanin qui a trouvé « choquant » la possibilité que Marine Le Pen ne puisse pas être sur la ligne de départ vers l’Elysée. Mais aussi les témoignages de Français qui auraient « le sentiment qu’il ne s’agit pas de justice mais de vengeance » contre celui qui s’est déjà présenté trois fois devant eux. Député du Pas-de-Calais, progressant de présidentielle en présidentielle depuis 2012, Jordan Bardella estime que « la justice cherche à triompher là où la classe politique a échoué ».

Qu’est-ce qui suggère que les dirigeants politiques doivent être au-dessus des lois ? « Il y a le fond de l’affaire et une disproportion dans les réquisitions qui sont faites de la part d’un procureur partial »a effectué le tombé sur Jordan Bardella. Qui a voulu nous rappeler qu’il « Il n’y a eu aucun enrichissement personnel, aucun emploi fictif dans cette affaire. » Ajoutez ensuite : « On parle d’un désaccord administratif sur le rôle et la mission exercés par les assistants parlementaires. Marine Le Pen n’a pas puisé dans le fonds”.

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