Bourse Entreprise

Mon gros pari sans krach boursier

Dans moins de deux semaines, les États-Unis auront un nouveau président. C’est un peu le bordel au niveau des sondages donc c’est compliqué de savoir qui va vraiment gagner. C’est très serré.

Le marché boursier est loin de causer une perte à Trump, car les secteurs qui seraient favorisés sous sa présidence se comportent bien.

Mais en fait : il y a 8 ans, la bourse avait peur de l’élection de Trump et a chuté de près de 10 % (il y a eu aussi le Brexit) avant de se redresser rapidement.

Et cette fois ? Les élections américaines sont-elles un non-événement ?

En général, qu’il s’agisse des attentats, de Trump, de la guerre. le marché semble de plus en plus imperméable à tout. Pendant combien de temps?

Nous parlons également de plus en plus de l’économie américaine comme de celle que le monde envie. C’était à la une de l’économiste.

———————————-

Vous souhaitez vous lancer sans tomber dans les pièges ? progresser rapidement ? Êtes-vous fatigué de perdre tous vos gains durement gagnés en un instant ? Vous avez enfin envie de gagner régulièrement et sans stress ? Alors laissez-moi vous apprendre tout ce que vous devez savoir pour enfin passer à l’étape suivante et ne plus jamais être le même investisseur. Cliquez ici pour enfin prendre le contrôle de votre PEA

———————————-

Une déconnexion de la France et de l’Europe qui dure depuis 10 ans face aux Etats-Unis.

Il est d’ailleurs assez intéressant de constater que ce décrochage se produit lors de la crise pétrolière. Où les États-Unis sont devenus autosuffisants en énergie grâce au pétrole et au gaz de schiste.

Ce n’est bien sûr pas le seul élément. Mais une nation est forte et connaît une croissance plus rapide si elle est capable de fournir à son économie une énergie bon marché. Il s’agit d’un avantage concurrentiel dont disposent les États-Unis depuis 2014 et, par hasard, le découplage commence précisément à ce moment-là.

Maîtriser son énergie, c’est aussi pouvoir maîtriser son inflation, et renforcer la puissance de sa monnaie, ce qui permet de maîtriser ses taux à long terme. Cela vous permet d’avoir une croissance des salaires et de la richesse supérieure à l’inflation.

Tout cela attire une main d’œuvre importante qui aide le système à s’auto-entretenir.

C’est en soi la raison pour laquelle les États-Unis dominent non seulement le monde économique mais aussi le monde boursier en représentant plus des 2/3 de la capitalisation boursière mondiale.

Depuis plusieurs mois, je vous parle du fait que le constructeur est en bas de cycle et va se relancer. Imaginez si, dans une société axée sur les services technologiques, vous ajoutiez un rebond dans le secteur manufacturier.

le consommateur américain est en bonne santé. donc ralentissement possible oui, mais crash non. en revanche, ce n’est pas le cas partout ailleurs, certains pays ont un levier important pour emprunter à taux variable…

on ne parle pas de qualité… mais

Regardez la baisse des prix depuis 2015. Liée à la baisse des prix de l’énergie.

C’est la rotation dont je vous parle depuis un moment et qui est en train de se produire. Si vous ajoutez le protectionnisme, vous obtenez un rebond encore plus important de la part de ce fabricant.

Et cette voie conduit à un rebond de l’inflation à long terme. Mais tant que la croissance est supérieure à l’inflation, pas de problème.

Le déficit de l’État permet aussi de relancer les infrastructures.

Les États-Unis ne peuvent pas faire faillite. Monnaie forte, imprimable. Il suffit de baisser les taux pour réduire le poids des intérêts sur la dette. Et de relancer le QE si on a du mal à vendre la dette.

Mettons les actifs contre la dette.

La politique américaine a plongé l’économie japonaise en déflation pendant 20 ans. C’est maintenant au tour de la Chine et de l’Europe. Il sera intéressant de voir si ce sera le cas pendant longtemps ou non.

Mais parier contre les États-Unis reste aujourd’hui encore un pari très à contre-courant.

Nous avons eu une rotation et une volonté de surperformance de la part de l’Europe ces derniers mois. Mais la force du dollar revient déjà.

Si Trump passe, nous assisterons donc à un élan supplémentaire dans le secteur manufacturier. d’ailleurs un grand bassin d’emploi.

Et les valeurs cycliques européennes devraient continuer à surperformer. Ce qui ne sera pas très visible car les grands indices contiennent principalement la technologie et la consommation discrétionnaire.

Or, alors que l’on parle de désinflation au point d’arriver à la déflation partout, il y a fort à parier que l’inflation future à moyen terme sera supérieure à celle que nous avons connue au cours de la dernière décennie.

Les réserves stratégiques américaines devront être reconstituées. Les pays émergents continueront à dominer le monde grâce à la forte croissance de leur population de consommateurs de classe moyenne. Sans parler du protectionnisme qui n’est pas nouveau mais qui va augmenter Harris ou Trump.

Ces dernières années, le marché boursier s’est attaché à reconnaître qu’une action de qualité est technologique en raison de sa visibilité, de sa récurrence et de ses faibles investissements.

Avec les investissements dans l’IA, les besoins énergétiques ne cessent d’augmenter.

Demain, la valeur qualité n’est pas la valeur cyclique industrielle car ses investissements sont devenus légers en termes relatifs.

Regardez tout ce qui est Acier, sidérurgie et métaux au sens large. Tout est produit aux États-Unis.

Tout comme sur le cannabis à succès, Trump et Harris sont en fait d’accord sur beaucoup de choses. Le marché n’a pas peur car, que ce soit Trump ou Harris qui gagne, nous sommes en fin de compte une extension de la politique de Biden.

Trump est devenu plus prévisible qu’en 2016. Et c’est ce que semble nous dire le marché boursier quand il bouge si peu avec Trump en tête des sondages d’une oreille.

Un déficit public important qui finance les investissements. un dollar fort, une armée forte, une dette détenue principalement par les Américains à long terme. Une Fed restrictive mais conciliante qui prendra finalement le relais de la réduction des déficits en reprenant son QE.

Les États-Unis sont les champions de la technologie. Mais désormais, le protectionnisme les aidera à redevenir des champions du secteur manufacturier.

Et tout cela grâce à leur pragmatisme énergétique.

En Europe, regardez les pays qui obtiennent de meilleurs résultats que les autres. Dans les pays du sud de l’Europe, c’est parce qu’ils produisent une énergie moins chère et non réglementée par l’UE qu’ils sont en mesure d’offrir un avantage compétitif à leurs industries et de développer davantage de PIB.

Aucun secret. Pour survivre, l’Europe devra déréglementer et retrouver ses forces : non pas le pétrole mais les idées et le nucléaire.

L’objectif américain est clair : maintenir la Chine sous son emprise sur son secteur manufacturier. Et la Chine devra donc lancer des mesures de relance pour stimuler sa consommation interne et continuer à copier le modèle américain mais peut-être en continuant à traverser une longue crise comme au Japon.

Là non plus, pas de secrets. Seul le vrai capitalisme fonctionne. Pas un libéralisme déguisé où l’on trouve des normes et des réglementations pour des loyers plafonnés et ce genre de choses.

Chaque empire tombe. Toute civilisation s’effondre. Nous parlons de la fin du dollar, de la fin des États-Unis. Mais il ne semble pas que demain soit la veille.

Même une baisse du dollar que je prévois à moyen terme ne remettrait rien en cause et permettrait aux Etats-Unis de consolider l’usage du dollar dans le monde pour s’endetter toujours plus et concurrencer les Brics, une alliance de façade de pays. aux intérêts très différents et dont on verra bientôt les fissures à la moindre décision importante à prendre.

Ce sera sans aucun doute passionnant au cours des prochaines années.

En attendant, pas sûr que la Bourse voit un grand impact dans le fait que ce soit Trump ou Harris qui gagne.

Mais si on résume.

Si Harris gagne, les valeurs technologiques et les valeurs défensives des services publics seront favorisées. Poursuite de la surperformance des valeurs de croissance.

Si Trump gagne, je pense que ce sont les actions de valeur plus cycliques qui performeront. Industrie, énergie. Les petites capes.

Dans l’ensemble, nous constatons que le marché joue aujourd’hui tout cela en même temps.

Nous pouvons donc avoir des ajustements post-électoraux à court terme. Mais comme tout se joue déjà par anticipation, je n’attends pas grand-chose de plus au final.

D’autant qu’on verra la différence entre les promesses de campagne et la réalité une fois Président. Mais pour moi ce que le marché valide avant tout, c’est que les deux candidats en politique générale ne sont pas si éloignés que ça.

Bien entendu, un élément important sera de savoir qui obtiendra la majorité des Chambres au-delà de la présidence.

Et finalement, le plus important restera de savoir comment se déroulera le ralentissement économique aux États-Unis. La stagflation n’est pas loin comme scénario et favoriserait la rotation.

L’essentiel du ralentissement sera en fait causé par la chute des marchés boursiers, l’effet de richesse s’estompant au sein des classes les plus élevées. une stagnation continue avec un effet de richesse au maximum, c’est-à-dire un patrimoine au plus haut

Goldman Sachs nous annonce un PIB américain de 2,3% en 2025 et de 2% en 2026. = normalisation, légère récession.

et les bénéfices des entreprises devraient continuer à augmenter. Tout dépendra donc de l’orientation de l’inflation pour jouer la rotation vers les cycliques et le rebond des pays émergents avec la Chine qui tirera la croissance mondiale à moyen terme tout en restant dans un cycle de long terme de japonisation.

Le marché aime les revenus récurrents et les investissements légers. Avec l’IA, les vieilles boîtes d’investissement légères n’existent plus.

de nombreuses actions de valeur deviennent alors…

L’économie est résiliente car il existe un effet de richesse lié à l’immobilier et à la bourse. en parlant de dette, on a oublié de relativiser les actifs pour relativiser

Tout un programme, peu importe qui sera finalement président je pense.

Portefeuille boursier Graphseo

J’essaie de ne pas trop me laisser emporter en gardant tant que c’est juste. Nous sentons que le marché est tout de même très nerveux et que la volatilité n’est jamais loin.

Mon objectif reste de gérer ce que j’ai à la base et d’essayer d’augmenter mes performances sans me surexposer. donc pas de lignes au dessus de 10%

amical

julien

PS : je vous recommande également de lire

A noter : Tous les investissements sont discutés, annoncés et partagés en temps réel sur L’Académie des Graphs. Le portefeuille représente mes convictions personnelles consolidées (provenant de mes différents courtiers) et ne constitue pas une invitation à acheter ou à vendre. La performance actuelle comprend les plus ou moins-values ​​latentes et l’impact des taux de change sur les actions étrangères. Performance 2023 : +38% ; 2022 : +46% ; 2021 : +122 % ; 2020 : +121 % ; 2019 : +79% ; 2018 : +21% ; 2017 : +24% ; 2016 : +12 % ; 2015 : +45% ; 2014 : +30 % ; 2013 : +72%, 2012 : +9%, 2011 : -11%…
Suivez mon portefeuille et mes positions gratuitement en cliquant ici

Ray Richard

Head of technical department in some websites, I have been in the field of electronic journalism for 12 years and I am interested in travel, trips and discovering the world of technology.
Bouton retour en haut de la page