Moins fidèle, moins investie, moins respectueuse de la hiérarchie… La génération Z confond les patrons
Les employeurs jugent avec une certaine méfiance les 18-28 ans qui en retour ne se sentent pas bien compris selon une étude Ipsos pour l’école d’ingénieurs Cesi.
La génération Z laisse les patrons perplexes. Selon une enquête réalisée par Ipsos pour l’école d’ingénieurs Cesi, 70 % des chefs d’entreprise interrogés sont incapables d’identifier les aspirations des jeunes de moins de 30 ans. Résultat, près de la moitié ont des difficultés à évoluer dans le monde de l’entreprise. De plus, les dirigeants portent un jugement quelque peu sévère sur cette génération. 57% la trouvent moins engagée dans son travail que ses aînées, 72% moins fidèle et 53% moins respectueuse de la hiérarchie.
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A tel point que 32% des sondés craignent que l’arrivée de la génération Z dans le monde du travail risque de dégrader l’organisation. Ce portrait peu glamour s’accompagne de difficultés encore importantes à recruter les patrons, et à proposer des salaires suffisamment attractifs aux yeux des jeunes, pour 58% des patrons. Toutefois, les jeunes de moins de 30 ans semblent attachés au monde de l’entreprise, puisque 84% des sondés déclarent avoir le goût du travail. 85% font de la réussite professionnelle un objectif essentiel dans leur vie.
Et du coup, 40 % se disent prêts à quitter un emploi s’il ne les satisfait pas. Car la génération des 18-28 ans a aussi ses revendications, alors que 80% estiment que l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée est essentiel. A l’image des valeurs de l’entreprise, 74% souhaitent qu’elles soient en adéquation avec les leurs, notamment en matière d’écologie. Force est de constater que les entreprises ont du mal à répondre à ces attentes puisque plus d’un jeune sur deux estime que les entreprises ne leur donnent pas envie de les rejoindre.
