Moins de moyens pour la police, abandon du « pacte enseignant »… Les risques de censure pour le service public
DÉCRYPTION – Même si le gouvernement a prévu de nombreuses économies, certains ministères seront mis au régime sec par le rejet du texte.
Le gouvernement ne sera pas le seul perdant. Alors qu’il semble sur le point d’être renversé par l’une des motions de censure qui seront votées ce mercredi, les conséquences du rejet du budget qui suivrait affecteront des pans entiers de l’action publique. En effet, si le Premier ministre Michel Barnier est censuré, tous les textes budgétaires – projet de loi de finances (PLF) et projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) – resteront lettre morte.
Si ceux-ci contenaient un certain nombre d’économies « salé « , qui aurait contraint certains ministères ou secteurs à se serrer la ceinture, ces textes comprenaient également plusieurs mesures « doux « , qui sera également balayé.
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En l’absence de budget pour 2025, a priorice serait en gros le budget 2024 qui serait appliqué, en attendant la sortie de la crise politique. Mais ceci « n’est pas neutre pour la fonction publique »prévient le ministre de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian. Pour les fonctionnaires, « pas de nouvelles revalorisation possible, pas de nouvelles primes, recrutement incertain »…il liste sur son compte X (anciennement Twitter).